Précisions sur Serge Godin et CGI
Dans notre édition du 18 janvier dernier , nous avons publié un texte intitulé «Dans le pétrin avec le fisc , le patron de CGI blâme ses comptables». Nous reconnaissons que ce titre était inexact.
En effet, les refus de Revenu Canada et de Revenu Québec de reconnaître le montage fiscal de la firme de comptables Deloitte ont entrané une réclamation de 9,1 M$ que le président de CGI, M. Serge Godin, a payé. Ce montage a pu causer des inconvénients, mais rien ne laisse penser que M. Godin ait pu se retrouver dans le «pétrin» pour autant. Le litige intenté par M. Godin auprès de ses comptables traite d’ailleurs de ces inconvénients.
L’article mentionnait également que CGI avait reçu «l’aide de la Caisse de dépôt et placement», en 2012, pour acquérir une entreprise britannique. Il aurait été plus exact d’indiquer que la Caisse avait investi un milliard de dollars, en 2012, en actions de CGI, pour participer au financement de l’achat de cette entreprise.
Ce placement a été fait à 21.41 $ par action alors que les actions de CGI s'échangeaient lundi à 63.59 $. La Caisse a donc fait un profit de 42 $ par action en quatre ans, ce qui correspond à un profit sur papier de 2,5 milliards $.
L’investissement a certainement aidé CGI à faire cette acquisition, mais il s'est avéré très profitable pour la Caisse de dépôt.
Par ailleurs, la direction du Journal déplore l’utilisation de termes inappropriés dans le blogue de Léo-paul Lauzon diffusé sur notre site internet en marge de l’article du 18 janvier.
Nous tenions à faire ces précisions.