Messages d’amour pour la jeune femme assassinée
Ingrid Falaise bouleversée par ce drame passionnel
Les témoignages de sympathies continuent de fuser plus de 48 heures après la mort tragique de Daphné Huard-boudreault, cette jeune femme de 18 ans possiblement assassinée par son ex-copain à Mont-saint-hilaire.
«Repose en paix ma belle cousine Daphné. Ton passage dans nos vies aura été bien trop court, mais tu survivras dans nos coeurs pour toujours», a écrit sur sa page Facebook Claude Thibault, ancienne journaliste culturelle à TVA.
FILLE AIMABLE
Pour sa part, Jean-françois Foley se souvient très bien des interactions qu’il a eues avec cette jeune caissière.
«RIP à la petite Daphnée. Client au dépanneur où elle travaillait. Elle était une jeune fille aimable, avenante et polie. Toujours un petit “bonjour!”, suivi d'un court échange très sympathique. Vraiment triste...», a-t-il écrit sur une page Facebook à la mémoire de la victime.
«Toutes mes sympathies à sa famille et [ses] amies. Je vous accompagne de tout mon coeur. C’est d'une tristesse infinie et d'une cruauté sans nom […] Qu'elle repose en paix...», a noté Caroline Boutin.
ACTRICE BOULEVERSÉE
De son côté, Ingrid Falaise a été complètement bouleversée lorsqu’elle a appris la tragique histoire de Daphné Huard-boudreault.
En entrevue au Québec Matin à LCN hier, l’actrice et auteure du livre Le monstre a raconté l’enfer de la violence conjugale qu’elle a vécu pendant des années. Elle ne pensait jamais pouvoir sortir de la relation qu’elle entretenait à l’époque, et croyait même en mourir.
«La violence commence à 14 ans aujourd’hui. Ça commence de façon insidieuse, et toujours par une histoire d’amour. Les manipulateurs ont tous la même stratégie. Toute leur séduction est empreinte de manipulation», a-t-elle expliqué.
UN MESSAGE POUR LES JEUNES
Native de Mont-saintHilaire, en Montérégie, Ingrid Falaise estime qu’il faut absolument sensibiliser les jeunes à la violence conjugale.
Selon elle, une femme qui doit subir un conjoint violent, agressif ou manipulateur perd ses repères et n’a plus de ressources pour s’en sortir «On perd notre identité, ils nous font douter de nous-mêmes chaque jour de notre vie. Le manipulateur isole sa victime, l’éloigne de ses amis», a raconté l’auteure.
Mme Falaise veut faire passer le message: «Il y a une vie après la violence conjugale, et il est possible de s’en sortir».