Le Journal de Quebec

Comment réduire sa facture d’épicerie ?

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Vous trouvez que l’épicerie vous coûte cher? Voici quelques conseils pour réduire la facture.

L’alimentati­on est le deuxième poste de dépense dans un budget après le logement. Pour économiser, c’est simple, il s’agit d’appliquer la règle «Avant. Pendant. Après». Voici comment.

AVANT L’ÉPICERIE

La planificat­ion est l’une des clés du succès. «On vérifie ce que l’on a déjà dans son garde-manger et on rédige une liste exhaustive des achats à effectuer. Idéalement, on prévoit ses menus en fonction des spéciaux et des rabais offerts dans les supermarch­és», explique Johanne Arnould, conseillèr­e budgétaire à L’ACEF du Nord de Montréal. Les circulaire­s et les coupons seront vos meilleurs alliés dans cet exercice de planificat­ion. Attention: limitez-vous à votre magasin habituel, au maximum deux. Courir la ville pour mettre la main sur des spéciaux ne constitue pas une économie!

Des applicatio­ns pour téléphones intelligen­ts, comme Reebee, Flipp ou Ta circulaire, permettent de préparer sa liste d’épicerie à partir des circulaire­s en vigueur. Les applicatio­ns maison des grandes chaînes, Metro, IGA et PC Plus par exemple, sont également très pratiques.

PENDANT L’ÉPICERIE

Une fois dans le supermarch­é, on s’en tient strictemen­t à sa liste. Soyez futé et ne vous laissez pas piéger par le marketing, comme les bons de réduction pour vous inciter à acheter un nouveau yogourt, les achats de deux produits à la fois pour bénéficier d’un prix plus avantageux, etc.

N’oubliez pas: les aliments situés à la hauteur des yeux sur les tablettes sont généraleme­nt plus chers que ceux placés en bas. Optez pour les marques maison ou sans nom, sou- vent moins coûteuses que les marques connues. Pour vous en assurer, vérifiez les prix par portion indiqués sur les étiquettes apposées sur les tablettes (par ex.: 4,30 $/100 g ou 2,50 $/100 ml).

Les achats en grande quantité valent-ils la peine? Oui, si vous pouvez stocker des produits non périssable­s, comme des essuie-tout ou des produits nettoyants. Pour les aliments frais, il y a un fort risque de gaspillage, estime Johanne Arnould.

APRÈS L’ÉPICERIE

La gestion des stocks est le maître mot. «Une fois à la maison, on range les aliments dans les armoires et le réfrigérat­eur, en prenant soin de placer les aliments plus anciens à l’avant», conseille Johanne Arnould. Pour éviter les pertes, on congèle ou on commence à cuisiner, on nettoie les légumes et on les place dans des contenants appropriés.

Rappelez-vous: un plat préparé soi- même est plus économique qu’un produit acheté tout fait. Sortez vos livres de recettes ou consultez les sites spécialisé­s. Les applicatio­ns de certaines enseignes de supermarch­é proposent aussi des idées en fonction des spéciaux de la semaine.

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Emmanuelle Gril Collaborat­ion spéciale

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