Le Journal de Quebec

Bonhomme encore et toujours!

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La fête populaire la plus associée à la Vieille Capitale demeure sans contredit le Carnaval de Québec. Bien qu’ayant connu des hauts et des bas au fil des ans, il a toujours trouvé le moyen de passer à travers les crises, et ce, en plus de soixante années d’existence. Il faut dire que depuis 1955, soit les débuts de l’ère moderne du Carnaval de Québec, Bonhomme a vu passer bien des glaces sous les ponts. Depuis ses débuts jusqu’aux années 1970, la fête se voulait très familiale avec ses défilés, la reine et ses duchesses, les monuments de glace de la rue Sainte-thérèse, le palais de Bonhomme, les concours de sculpture sur glace, la course en canot, etc. Mais au bout de deux décennies, soit à partir de 1975, la fête s’est muée peu à peu en immense beuverie et les familles ont délaissé la plupart des activités. Un virage a été tenté dans les années 1990. Les duchesses ont été remerciées pour leurs services et remplacées par les « Knuks », personnage­s insipides qui n’avaient rien de drôle. Le Carnaval de Québec se cherchait.

RETOUR DE L’ESPRIT FESTIF

plus Au encoremili­eu des depuis années 2010, 2000les et organisate­urs de cette fête, qui demeure le plus gros carnaval d’hiver au monde, sont revenus à la base qui a fait le succès de l’événement : s’amuser, ne pas se prendre trop au sérieux et surtout… avoir l’esprit festif. Les défilés se sont renouvelés, les duchesses sont de retour, le palais de Bonhomme a repris son importance et une foule d’activités sont proposées pour les petits et pour les grands. Le Carnaval de Québec semble avoir retrouvé ses lettres de noblesse. L’activité attire de nouveau les gens de la région, c’est important, mais aussi les touristes qui viennent tenter de comprendre comment on peut aimer l’hiver…

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