Le reste en tête grâce à Markov
Tant les joueurs que Claude Julien Avaient qualifié la performance de jeudi d’inacceptable. Hier soir, Ce fut tout le Contraire.
«Nous savions que ce serait un match difficile. C’est une belle victoire d’équipe, car nous avons joué 60 minutes, a fait valoir Andreï Markov, joueur du match avec une récolte de trois points. Nous n’avions pas très bien joué lors des dernières rencontres, alors c’était important de retrouver notre concentration.»
Comme l’ont fait remarquer plusieurs observateurs et partisans au cours des derniers jours, Markov a reconnu que le Tricolore semble disputer de meilleures rencontres lorsque l’enjeu est plus grand. Une situation qui n’a pas sa raison d’être.
«Tu gagnes quelques matchs, puis tu te mets à relaxer. Or, il n’y a pas de temps pour la relaxation à cette période de la saison. On doit travailler constamment pour tenter de s’améliorer.»
STRUCTURE À POINT
Hier, Markov et ses coéquipiers ont justement tout fait, sauf lever le pied.
«Les deux équipes connaissaient l’enjeu de cette rencontre. Notre structure était à point. Nous n’avons pratiquement pas eu de faille. Et lorsque c’est arrivé, d’autres joueurs se sont précipités pour mettre fin à la menace», a expliqué Carey Price, élu deuxième étoile de la rencontre.
Utilisé pendant tout près de 20 minutes, Jeff Petry abondait dans le même sens.
«On a très bien défendu la ligne bleue. Surtout à la fin lorsqu’ils ont retiré leur gardien. On voulait les obliger à lancer la rondelle dans le fond du territoire pour pouvoir la récupérer en remportant nos bagarres à un contre un», a-t-il déclaré.
L’AIDE DES ATTAQUANTS
Les équipes de Guy Boucher sont reconnues pour affectionner un style de jeu qui congestionne la zone neutre et force les attaquants adverses à se débarrasser de la rondelle.
Mais elles sont également reconnues pour leur relance expéditive et la rapidité de leurs attaquants. Les contrer ne constitue donc pas une mince tâche.
«Nos attaquants nous ont donné un bon coup de main de ce côté en appliquant beaucoup de pression en repli. Ça nous a aidés à réduire plus facilement l’espace entre nous et leurs attaquants», a décrit Petry.
UN GRAND SOULAGEMENT
Le jeu structuré et défensif serré du Tricolore fut l’une des clés de cette victoire. Mais on ne peut passer sous silence la contribution de l’attaque massive qui a doublé sa production des 10 derniers matchs.
«Nos unités spéciales ont fait la différence. Nous avons eu de bonnes présences de nos gars en infériorité numérique, mais aussi en supériorité numérique avec deux buts», a indiqué Claude Julien.
Deux buts! Un soulagement pour les membres de cette unité qui a été blanchie plus souvent qu’à son tour au cours des dernières semaines.
«On travaille là-dessus constamment. C’est certain qu’on souhaite être meilleur de ce côté, car en séries éliminatoires, c’est une portion importante du jeu», a indiqué Alex Galchenyuk, complice du but de Shea Weber.