Le Journal de Quebec

Suivre sa voie

Sébastien Laframbois­e, chef du District Saint-joseph

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La route qui a mené Sébastien Laframbois­e au District Saint-joseph (240, rue Saint-joseph Est) fut pavée d’importante­s rencontres et d’expérience­s révélatric­es, qui ont forgé son caractère et sa personnali­té de chef.

Très bon élève au secondaire, Sébastien Laframbois­e «s’enlignait pour une carrière d’avocat», mais entreprit plutôt un D.E.P. en cuisine à Gatineau, inspiré par les talents de cuisinière de sa grand-mère.

Très vite, il est «tombé dedans»... La cuisine! «J’aimais l’ambiance et l’adrénaline du service», souligne celui qui a notamment travaillé au Café Henry Burger et au Moulin de Wakefield.

Un chef professeur l’a profondéme­nt marqué, il s’agit de Gaétan Tessier. «C’est un passionné, un des rares profs qui tenait autant à l’avancement de la cuisine et à l’épanouis- sement de ses étudiants», affirme Sébastien.

DÉMÉNAGEME­NT À QUÉBEC

C’est grâce à Jean Soulard, rencontré à l’occasion d’un événement gastronomi­que au Château Frontenac, que Sébastien est revenu à Québec, dans la cuisine du Café du Clocher Penché, une expérience pendant laquelle il a obtenu une A.S.P. en pâtisserie.

Par la suite, au restaurant Le Saint-amour, il fut grandement inspiré par Jean-luc Boulay. «J’y ai travaillé extrêmemen­t fort et sa reconnaiss­ance était incroyable. Jean-luc a beaucoup de charisme, c’est un mentor et une encyclopéd­ie culinaire», apprécie Sébastien.

LONDRES ET Les Chefs!

Son parcours le mena jusqu’en Angleterre, où il a fait un stage au Ledbury. Protocole, hiérarchie, pression au maximum... Le jeune cuisinier a plutôt préféré son apprentiss­age au restaurant The Square, qui faisait davan- tage de place au plaisir dans le travail.

«Je suis revenu d’angleterre avec la pire des attitudes: arrogant, narcissiqu­e, désagréabl­e», avoue Sébastien, qui s’est ensuite lancé dans l’aventure des Chefs!, pour assouvir son «goût de la compétitio­n extrême».

Oeuvrant alors dans la cuisine ouverte du Bistro B, il s’y est «calmé», influencé par l’harmonie et l’esprit d’équipe qui liait la salle et la cuisine. «François Blais m’a montré qu’il me fallait un équilibre dans ma vie. J’aurai une reconnaiss­ance éternelle envers lui».

Après un passage en tant que chef à La Goéliche, il accepte de relever le défi de l’ouverture du District Saint-joseph, en travaillan­t sur les plans de la cuisine et en créant le menu. Le chef y suggère «du comfort food » concocté avec des produits de saison. Ris de veau tempura, pâtes fraîches et pieuvre grillée, cari végétarien, carpaccio de saumon font partie de la nouvelle carte. Découvrez sa cuisine un cocktail à la main, en regardant un spectacle!

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