Chimie instantanée dans les Laurentides
Auteure de plusieurs best-sellers pour les jeunes comme pour les adultes, Dominique Demers propose ce printemps un livre coup de coeur, Mon fol amour. Entre un coup de foudre pour un chalet dans les Laurentides et la quête d’une relation amoureuse aux fon
Le roman aussi drôle qu’émouvant, fortement inspiré de son expérience personnelle, décrit la découverte d’un chalet caché au bout du chemin Tour du Lac, dans les Laurentides. Ça y est: avec «la maison des petits cochons», Dominique est certaine d’avoir trouvé son nid d’écriture, l’oasis où recevoir ses amis, et peut-être un petit nid d’amour aussi.
L’appel du lac, des hérons, des huards et de la belle nature est plus fort que les avertissements de ses amis et de son fils, qui détectent très vite que les problèmes guettent. Et... ils arrivent vite: un ruisseau coule dans le soussol, les fondations pourries menacent de s’écrouler, les portes ferment mal et le toit coule.
Loin de désespérer, et amoureuse folle de ce chalet au bord du lac, Dominique se place en mode «solution». Tout en jouant du marteau et en magasinant des matériaux, elle cède aux bonnes idées de ses copines qui lui recommandent les rencontres en ligne pour trouver l’homme de sa vie. Au fil des rendez-vous, elle découvre vite que tout ce qui brille n’est pas or.
Beaucoup De Plaisir
Dominique Demers a eu beaucoup de plaisir à écrire ce roman où le comique côtoie le tragique. Tout ne va pas pour le mieux... mais la femme résiliente qui croit en ses rêves mène sa barque à bon port. «C’est un livre qui vient chercher mes 60 ans et bien des années d’écriture», commente-telle, en entrevue de la vraie maison des petits cochons où elle habite avec son chien Timothée.
La part d’autobiographie est grande: «80 % vrai» assure-t-elle. «Les grosses transformations, c’est de changer des gens, mais mes amis sont là comme ils sont, je n’ai même pas changé leurs noms. Dans le fond, c’était pire que ça... je ne pouvais pas mettre aussi pire, ça aurait fait mélodramatique et je ne voulais pas faire pitié. Je ne trouvais pas que je faisais pitié.»
L’écrivaine, une sportive qui fait du vélo, de la rando et de la natation, est devenue experte en réno. «En fait... j’aime ça. C’est difficile de trouver de la maind’oeuvre, mais quand ça marche, c’est tellement l’fun! C’est de la création en trois dimensions au lieu d’être virtuel.»
l’amour...
Son approche face aux sentiments amoureux, aux rencontres hommesfemmes est très réaliste, pas à l’eau de rose. «Ce qui est important pour moi, c’est que ce ne soit jamais misérabiliste. Je n’aime pas être une victime, j’ai une personnalité forte et j’aime trouver des solutions. Je me dis: est-ce qu’on est obligé d’être en couple si on n’a pas trouvé la bonne personne ou pour être avec la personne qui nous multiplie? Cette relation qui n’est pas seulement une addition, un gentil compagnonnage – qui est pour moi de l’amitié?», questionne-t-elle.
«Pour moi, une vraie relation, c’est quelque chose où tu te transformes mutuellement. Tu n’essaies pas de changer l’autre, mais le contact de l’autre fait de toi une meilleure personne. C’est un gros désir et quelque chose d’assez idéaliste... mais je suis idéaliste. Alors je vis les conséquences.» »En librairie le 29 mars. »Dominique Demers rencontrera les visiteurs du Salon international du livre de Québec.