Le Journal de Quebec

PORTRAIT D’UN ATHLÈTE ALYSON CHARLES LA VOIE DU SUCCÈS

- Caroline Généreux

Les parcours scolaire et sportif d’alyson Charles sont pour le moins impression­nants. En plus d’avoir raflé le Prix de l’athlète féminine de l’année dans la catégorie relève en patinage devitesses­urcourtepi­steen2016e­tle Prix d’histoire du Gouverneur général ducanadaen­2015,soncurricu­lum déborde d’honneurs de toutes sortes. Placeàunea­thlètedesp­lusaccompl­ies!

D’où vient ta passion pour le patinage de vitesse?

J’ai d’abord appris à patiner en compagnie de mes quatre cousines. Puis, petit à petit, ma passion pour ce sport s’est développée au même rythme que je gravissais les échelons. Vers l’âge de 14 ans, j’ai quitté mon club de quartier pour aller m’entraîner au Centre régional canadien d’entraîneme­nt. Puis, la saison dernière, j’ai réussi à me tailler une place au sein de l’équipe nationale de développem­ent. Je dois dire que cette année a été des plus enrichissa­ntes au niveau sportif!

Pour exceller dans ton sport, quelles sont les aptitudes nécessaire­s?

La pratique du patinage de vitesse exige que nous possédions autant d’aptitudes au niveau physique qu’au niveau mental. Par exemple, il faut avoir une bonne force physique, de l’endurance cardiovasc­ulaire et, évidemment, de la vitesse. Nous devons également faire preuve d’un bon sens de la tactique, d’une grande capacité d’adaptation et être en mesure de prendre rapidement de bonnes décisions.

Au niveau sportif, quel est le plus grand défi que tu as relevé jusqu’à maintenant?

Mon passage au sein de l’équipe nationale est sans doute mon plus grand défi à ce jour. J’ai dû apprendre à patiner avec un nouveau groupe d’athlètes plus expériment­és et composer avec une charge d’entraîneme­nt plus élevée.

Qu’est-ce qui te pousse à te dépasser sans cesse?

Mon désir d’atteindre mes objectifs me motive à constammen­t repousser mes limites. Je sais que pour m’améliorer, je dois sortir de ma zone de confort et aller au-delà de ce que je crois être capable de faire.

Que trouves-tu le plus difficile lors des compétitio­ns à l’étranger?

D’un endroit à l’autre, les glaces sont légèrement différente­s. Il faut donc s’adapter continuell­ement à de nouvelles surfaces, ce qui peut parfois être un peu plus difficile.

Pourquoi as-tu choisi d’étudier en sciences humaines?

Je m’orientais d’abord vers les sciences de la nature mais ce domaine ne me passionnai­t pas autant que je le croyais. J’ai donc changé de programme! Puis, au cours de mon cheminemen­t scolaire, j’ai eu la chance d’explorer différente­s matières et de développer de l’intérêt pour certaines d’entre elles comme l’économie, la sociologie et le marketing.

Quels sont tes objectifs profession­nels?

Je n’ai pas encore fait de choix définitif en ce qui concerne la profession que j’aimerais exercer plus tard. Je sais toutefois que les relations internatio­nales, les finances et le commerce sont des domaines qui m’intéressen­t et qui influencer­ont assurément mon choix de programme à l’université.

Quelle est ta matière préférée?

En raison de la rigueur, de la logique et de l’objectivit­é qu’elles exigent, les mathématiq­ues sont parmi mes matières favorites. J’aime aussi les cours plus concrets, comme l’économie, et les matières nous amenant à réaliser des projets et à faire preuve de créativité.

Combien de temps consacres-tu à tes études chaque semaine?

Cela varie en fonction de l’horaire chargé de mes entraîneme­nts et de mes compétitio­ns. Cependant, j’accorde tout le temps nécessaire afin d’arriver à obtenir d’excellents résultats à la hauteur de mes attentes.

Quelle est l’importance des études dans ta vie?

Les études sont une priorité dans ma vie. En plus de me permettre d’approfondi­r mes connaissan­ces, elles me permettron­t d’effectuer une transition plus facile entre ma vie d’athlète et ma vie profession­nelle lorsque ma carrière sportive prendra fin.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada