BALAYAGE COMPLÉTÉ
Le Canadien défait les Sénateurs 3 à 1
Le Canadien devrait toujours jouer contre les Sénateurs! Pour la troisième fois en une semaine, le Tricolore a offert du jeu intense et inspiré face aux représentants de la capitale fédérale.
Deux boulets de canon d’andreï Markov ajoutés à celui de Shea Weber ont permis aux Montréalais de l’emporter par 3 à 1, hier soir, au Centre Bell.
En balayant cette courte série de trois rencontres, la troupe de Claude Julien a repris une priorité de trois points sur celle de Guy Boucher au sommet de la section Atlantique.
Toutefois, les Sénateurs possèdent un match en main.
Pour la troisième fois en autant d’affrontements, Carey Price a eu le dessus sur Craig Anderson.
L’homme masqué d’anahim Lake a fait face à 32 tirs. Il n’a cédé que devant Jean-gabriel Pageau, ce qui lui a permis de savourer la 34e victoire de sa saison. Price a joué de chance au cours du troisième vingt. Déculotté par une feinte d’alexandre Burrows, Price a vu la rondelle s’arrêter sur le poteau.
«Burrows a reçu une superbe passe en s’amenant à contre-courant. J’ai joué de chance, mais tu as parfois besoin de ce type de bonds favorables pour gagner dans la LNH», a indiqué l’homme masqué du Canadien.
TROIS BUTS DE LA POINTE
Pour sa part, Anderson, qui disputait un 500e match dans le circuit Bettman, a entendu siffler des rondelles toute la soirée. Assez pour se réveiller ce matin avec un solide acouphène.
Weber, a été le premier à mettre à l’épreuve le temps de réaction de l’américain. Son tir sur réception ne lui a laissé aucune chance.
Anderson n’a également pas eu d’autre choix que de constater les dégâts sur les deux tirs de Markov. Chaque fois, le défenseur du Canadien a eu le loisir de s’avancer jusqu’au haut de l’enclave avant de dégainer.
Sur la première séquence, Max Pacioretty lui a servi une belle passe. Un relais presque aussi parfait que celui qu’erik Karlsson lui a destiné sur son deuxième but de la rencontre.
Une bête erreur qui a dû faire regretter à Guy Boucher d’avoir moussé la candidature de son arrière pour le trophée Norris, la semaine dernière.
«Lorsque j’ai reçu la passe de Max, j’ai hésité quelque peu. Je cherchais quelqu’un à qui passer la rondelle, mais il n’y avait personne devant moi», a déclaré le vétéran de 38 ans.
N’empêche que c’était le deuxième du Canadien inscrit en supériorité numérique. Une sphère du jeu dans laquelle il était atroce depuis le début du mois.
LES COUDES SERRÉS
Encore une fois, le Tricolore a fait fi du jeu hermétique des Sénateurs. À plusieurs reprises, les joueurs sont parvenus à s’installer en territoire ennemi après avoir appliqué une pression efficace sur les défenseurs adverses.
En fait, les Sénateurs se sont fait prendre à leur propre jeu. Malgré un surnombre à six contre cinq en fin de match, les visiteurs ont été incapables de pénétrer avec le contrôle de la rondelle en territoire montréalais.
«Ce fut un solide effort de la part de tout le monde. Quand tous les gars poussent dans le même sens, c’est là qu’on connaît du succès. Dans le camp des Sénateurs, Mark Stone effectuait un retour après avoir raté sept matchs en raison d’une blessure au bas du corps.