12 mois de prison pour des agressions sur 2 fillettes

Victime d’intimidation durant son enfance, c’est parce qu’il vivait «une frustration dans son couple» et qu’il avait «perdu sa place» au sein de celui-ci à la suite de l’arrivée de son premier enfant qu’un homme de Québec a agressé sexuellement deux innocentes petites filles.

C’est du moins l’avis donné par un psychiatre dans le dossier de Sylvain Frenette qui a plaidé coupable, en juin 2016, à deux accusations d’agressions sexuelles.

AMI DE LA FAMILLE

Les gestes ont été posés sur une période de cinq ans à l’égard de deux fillettes âgées de huit ans pour la première et de neuf ans pour la deuxième.

Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, Frenette était un «ami de la famille» touchée et c’est lorsqu’il «gardait les filles» de son couple d’amis qu’il posait ses gestes.

«Il y a eu des touchers à la vulve, l’accusé a aussi mis son pénis sur la bouche de l’enfant», a brièvement rappelé le juge Christian Boulet qui a qualifié les gestes posés par Frenette de «très intrusifs».

Au surplus, le président du tribunal a rappelé que les agressions avaient été commises par une personne «de confiance» qui avait «abusé de son autorité».

FAIBLE RECONNAISSANCE

Bien que l’homme de 36 ans se soit dit «volontaire» pour suivre une thérapie, les psychiatres ont cru bon de préciser, dans leurs rapports, douter de sa motivation réelle.

Selon eux, sa reconnaissance des délits «est faible» et il «n’assume pas sa responsabilité».

En plus d’avoir été intimidé durant l’enfance, l’accusé aurait été lui-même victime d’agression sexuelle sans toutefois ne jamais dénoncer son agresseur, ont souligné les experts.

Finalement, le magistrat a condamné le père de famille à une peine de 12 mois d’incarcération assortie d’une période de probation de trois ans.