Six ans de détention pour avoir comploté
Pour avoir mandaté un fier-à-bras et avoir comploté avec lui pour qu’ait lieu une sauvage agression menée à l’égard de l’un de ses clients, un entrepreneur de Saint-augustin a été condamné à une peine globale de six ans de détention.
Lorsqu’il est entré dans la boîte des accusés, Jean-marc Tremblay, 57 ans, n’avait aucune émotion sur son visage, et ce dernier est resté impassible lorsque la juge Réna Émond l’a condamné au pénitencier.
Dans la salle, les deux victimes de Tremblay, Vital Bélanger et sa conjointe Stéphanie Vautour, se tenaient fermement la main, visiblement soulagés que se termine enfin une partie de leur cauchemar. «On ne peut pas oublier qu’il en reste toujours deux à l’extérieur… parce qu’ils étaient quatre assaillants… alors ça règle une partie du problème, mais ça ne le règle pas à 100 % et encore aujourd’hui, moi, j’ai peur», a fait savoir la dame au sortir de la salle.
Facteurs aggravants
Pour imposer sa peine, la présidente du tribunal n’a reconnu à l’accusé «aucun facteur atténuant». En revanche, les facteurs aggravants sont nombreux. Elle a rappelé «le rôle» joué par l’accusé dans la perpétration de l’agression ainsi que les «nombreuses» séquelles physiques et psychologiques subies par les victimes.
Elle a également mentionné qu’il était «difficile de juger du risque de récidive» de Tremblay, mais que son témoignage dans le cadre du procès «n’écartait pas une personnalité délinquante».
entrepreneur illégal
Au final, la juge a rappelé «le degré de responsabilité entier» de l’accusé, et ce, malgré le fait que ce ne soit pas lui qui ait tabassé les victimes.
Rappelons que l’accusé et M. Bélanger avaient un lien d’affaires lorsque la victime s’est aperçue que Tremblay ne possédait pas les cartes nécessaires pour effectuer la construction de sa résidence.
Refusant de payer les sommes dues à l’entrepreneur illégal, Vital Bélanger a «reçu» la visite du fier-à-bras Bobby Ouellette qui, en plus de faire de nombreux dommages à sa résidence, lui a laissé d’importantes séquelles physiques.
Vendredi, ce sera au tour de Ouellette de connaître sa sentence.