Titre Le président, toujours plusieurs en cap et b.c. hommes et une femme
0.0 — 5. CHRONIQUE lead WASHINGTON | Je ne vous
0.0 — 6. CHRONIQUE texte apprendrai rien, en vous disant que0.0 — cette7. CHRONIQUE Maison-blanche SOUS-TITRES en est 0.0 une— 6. d’hommes. CHRONIQUE Des texte plus proches conseillers du président à ceux qui s’occupent des dossiers les plus importants, le septuagénaire – fidèle à sa génération, j’imagine – a essentiellement mis les hommes d’un bord, les femmes de l’autre. À une exception près.
Donald Trump, c’est connu, fait confiance à peu de gens. Toutes les grandes questions qu’il a traitées depuis son arrivée à la Maison-blanche, il en a discuté avec une garde très rapprochée : son stratège Steve Bannon, son chef de cabinet Reince Priebus et son conseiller politique Stephen Miller.
Il apprécie les avis qu’il reçoit d’une ou deux conseillères, dont Kellyanne Conway, et je croise dans les corridors de la West Wing, je vous l’avoue, bien davantage de filles que de garçons en train de gérer les horaires d’un peu tout le monde et de répondre aux questionnements des correspondants. Tout cela cependant, c’est la forme plus que le fond.
DES HOMMES ET ENCORE DES HOMMES
Les deux grandes obsessions du président, ce sont, d’un côté, les emplois, l’économie, le commerce, de l’autre, la sécurité et la puissance militaire. L’économie, il l’a confiée à des banquiers, pour la plupart, des multimillionnaires, des milliardaires parfois même, mais tous des hommes.
La sécurité, c’est clair dans sa tête, c’est l’affaire des militaires : son conseiller à la Sécurité nationale, un lieutenantgénéral de l’armée; son secrétaire à la Sécurité intérieure, un général des Marines, tout comme son secrétaire à la Défense. Les deux femmes dans son gouvernement – au Transport et à l’éducation – sont expérimentées, mais elles n’ont pas fait de vagues jusqu’à maintenant.
Il faut ajouter à ce portrait deux autres joueurs, possiblement plus influents que tous les autres. Une femme et un homme : sa fille et son gendre. Lui, Jared Kushner, est en train de devenir le « go to guy » du président.
Il le conseille, il est le pont avec les dirigeants d’une vingtaine de pays, il a reçu le mandat de rapprocher Israéliens et Palestiniens et il vient d’être mis à la tête d’un Bureau de l’innovation américaine, sorte d’équipe-choc devant revoir de fond en comble le fonctionnement de la bureaucratie fédérale.
UNE FILLE, MAIS PAS N’IMPORTE LAQUELLE
Puis, il y a Ivanka, sa fille. Elle aussi, qui occupait déjà beaucoup de place, vient d’en prendre davantage en s’installant près du Bureau ovale de son père et en obtenant les laissez-passer sécuritaires lui permettant d’avoir accès aux documents classifiés.
Ivanka, c’est celle qui détonne dans cette Maison-blanche. Elle fait la promotion des congés parentaux et rappelle constamment les difficultés, pour les mères, de trouver l’équilibre entre le travail et la famille. On connaît ses efforts pour mettre sur pied la rencontre sur la place des femmes en entreprise lors du passage du premier ministre Trudeau.
Récemment encore, elle a pris part à une discussion remarquée avec des femmes d’affaires latinos. Une d’entre elles, Lili Gil Valletta, a raconté, par la suite, comment elle a été impressionnée par l’intérêt apparemment sincère de la fille du président pour les défis auxquels elles ont été confrontées comme immigrantes.
Pas étonnant, finalement, d’apprendre que la chancelière allemande Angela Merkel l’a invitée à Berlin, à la finavril, pour un sommet du G-20 centré sur les femmes. Trudeau, Merkel, des femmes d’affaires latinos : devant un père déconcertant, la fille apparaît plus rassurante. Gardez-la à l’oeil!
Ivanka, c’est celle qui détonne dans cette Maison-blanche