La clinique Pierre-bertrand perd ses quatre infirmières
Les patients non inscrits ne sont plus acceptés
En renonçant à son statut de clinique-réseau, le centre médical Pierre-bertrand, à Québec, perd ses quatre infirmières, en plus de devoir mettre fin, à compter d’aujourd’hui, aux consultations sans rendez-vous pour des dizaines de patients non inscrits.
«Cela fait un bon bout de temps qu’on avait avisé la clientèle de notre décision de nous concentrer sur notre mission de GMF (groupe de médecine familiale), compte tenu que nous n’avons pas les infrastructures et les effectifs pour devenir une superclinique», précise la Dre Nathalie Morin, directrice adjointe de la Clinique médicale Pierre-bertrand, qui dessert depuis 20 ans le secteur Vanier.
En période de pointe, les médecins voyaient quotidiennement entre 60 et 70 patients non inscrits au sans rendez-vous.
«J’appréhende un bris de service pour les gens du secteur, étant donné que la clinique- réseau la plus proche, la clinique Le Mesnil, est déjà très achalandée. Située non loin de là, Maclinique (pressentie pour être une superclinique) n’ouvrira ses portes qu’en mai», soulève la Dre Morin.
Quelque 24 000 patients sont inscrits au GMF Pierre-bertrand. «Le ministre Barrette veut que les médecins soient plus assidus auprès de leurs patients et en prennent en charge de nouveaux. C’est ce qu’on va faire», opine la Dre Morin.
CLINIQUE-RÉSEAU VAL-BÉLAIR
Aspirant à devenir une superclinique, la clinique-réseau Val-bélair conserve pour sa part son financement pour la prochaine année, mais ce ne sera pas une mince tâche de recruter de nouveaux médecins.
«Nous avons un problème d’effectifs. Il nous manque au moins huit médecins pour couvrir les heures étendues d’une superclinique. C’est une grosse commande. On doit faire nos devoirs et voir si le projet est réalisable», signale la Dre Sophie Claude, de la clinique-réseau Val-bélair, qui compte sept médecins et trois autres médecins associés.