Raines avait peur de Dawson à ses débuts
L’absence d’andre Dawson a été remarquée lors de l’hommage rendu à Tim Raines.
On nous a expliqué que le «Hawk» était retenu par un truc quelconque avec les Marlins à Miami, entre deux visites éclair à Montréal en deux semaines.
C’est dommage parce que Raines ne se gêne jamais pour parler de l’impact que Dawson a eu sur sa carrière.
«Nous sommes devenus de grands amis au fil des années, mais à mes débuts avec les Expos, je craignais de l’approcher, a-t-il expliqué. J’avais été rappelé par les Expos en septembre 1979 et je crois que je ne lui avais pas adressé la parole une seule fois. J’avais carrément peur de lui!
«Je le trouvais intimidant avec son regard sévère et perçant. Et il était costaud, ce Andre. Il était impressionnant.»
Raines a ajouté que c’est après avoir vécu des problèmes de consommation de cocaïne en 1982 qu’il a décidé de demander l’appui de Dawson.
«Il m’a beaucoup aidé à m’en sortir, à revenir sur le droit chemin, et ça sera bien spécial en juillet prochain lorsque j’irai rejoindre Andre au Temple de la renommée à Cooperstown. On pourra alors dire que nous sommes des coéquipiers à vie.»
TRIO DU TONNERRE
Raines n’a pas oublié que Dawson avait parlé de sa candidature dans son discours d’intronisation en 2010.
«Il est la raison derrière l’homme que je suis devenu», a-t-il insisté pour dire.
Raines est comblé d’être réuni au Temple de la renommée avec Dawson et le regretté Gary Carter.
«J’ai grandi avec eux. Peu d’équipes peuvent se vanter d’avoir trois joueurs de la même époque au Temple de la renommée.
«De plus, je suis le seul qui a eu la chance de jouer avec Dawson, Carter et Vladimir Guerrero, qui devrait être admis l’an prochain. C’est spécial.»
Tim Raines dit avoir reçu 454 textos dans les heures qui ont suivi la nouvelle de son intronisation au Temple de la renommée en janvier. Il a confié qu’il avait pris soin de donner un coup de fil à Charles Bronfman pour lui annoncer la nouvelle avant qu’elle soit rendue publique. Un beau geste de sa part.
Au sujet de son ami Dawson, Raines nous a appris qu’andre était propriétaire d’un salon funéraire à Miami. «Il peut te faire un bon prix», a lancé en riant Raines à l’ancien chroniqueur de baseball du Journal, Serge Touchette, présent sur le terrain avant la cérémonie.