Le Journal de Quebec

Neuf mois de préparatio­n pour cinq jours de salon

Pour qu’un événement de l’envergure du SILQ soit un succès, les préparatif­s durent… le temps d’une grossesse. À terme, un magnifique bébé de quelques milliers de livres!

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Sous la gouverne de Philippe Sauvageau, président-directeur général, une équipe bien rodée s’active : Claire Grenier, directrice de l’administra­tion et responsabl­e du service aux exposants; Johanne Mongeau, directrice des communicat­ions; Danièle Bombardier, responsabl­e de la programmat­ion adulte, et André Crochetièr­e, responsabl­e de l’animation jeunesse et des activités spéciales et adjoint de Ginette Lelièvre, chargée des 175 bénévoles.

Première source d’inspiratio­n : la lecture

Tout au long de l’année, Johanne Mongeau dévore plusieurs volumes par semaine. « Je dois être à l’affût des parutions et dénicher des perles rares! » Même scénario pour Danièle Bombardier : « Il faut entrer au coeur des livres pour comprendre comment créer une osmose entre les thèmes et les écrivains.» Quant à André Crochetièr­e, il consulte également les revues de littératur­e jeunesse et voit ce qui se fait dans les autres salons. « Il faut aussi faire confiance aux attachés de presse qui nous suggèrent des activités avec leurs auteur de talent et nouvelles têtes d’affiche. »

Téléphones et courriels…

En mai, et parfois plus d’un an avant le Salon, madame Mongeau propose la présidence d’honneur à une personnali­té. D’août à novembre, elle réserve les espaces publicitai­res radio, télé, journaux, abribus, autobus... Elle constitue le jury pour les prix littéraire­s Bibliothèq­ue de Québec-silq et contacte les éditeurs.

En septembre, André Crochetièr­e envoie une infolettre aux écoles en vue des visites scolaires. « Les inscriptio­ns se font par internet. La planificat­ion et les confirmati­ons sont terminées en novembre. »

Claire Grenier s’occupe de nombreux détails d’ordre pratique : demandes de permis et d’assurances (pour le Centre des congrès et les installati­ons non perma- nentes), réservatio­ns de groupes de chambres dans l es hôtels près du site. « Dès septembre, je consacre beaucoup de temps à la location des stands. Construire un salon, c’est jouer aux blocs Lego! Il faut placer tout l e monde dans l a salle en espérant faire le plus d’heureux possible. »

Plonger dans le vif du sujet

La programmat­ion prend forme en novembre et décembre. Johanne Mongeau complète l a liste des invités d’honneur, André Crochetièr­e contacte les attachés de presse des maisons d’édition, amorce l a préparatio­n des animations jeunesse et lance le concours de dessin. Danièle Bombardier dresse une liste préliminai­re de thèmes, d’entrevues et de tables rondes. « Je m’inspire de l’actualité, car le public de Québec est friand de rencontres autour de sujets politiques, de société ou environnem­entaux. »

Les organisate­urs restent en contact pour arrimer leurs tâches respective­s. Le rythme s’accélère j usqu’à l a fin mars. On comptabili­se et on enregistre sur l e site web l es séances de dédicaces de plus de 1 200 auteurs, et les détails des programmat­ions adulte et jeunesse. On prépare le programme officiel et la conférence de presse. Danièle Bombardier fournit les horaires aux animatrice­s et « court » les livres des écrivains qu’elles auront à interviewe­r. Pour ces dernières, c’est le sprint des lectures. Quant à la responsabl­e, elle jongle avec les ajouts et les annulation­s.

Faire face à l’imprévu

Créative et expériment­ée, l’équipe parvient généraleme­nt à résoudre les problèmes de dernière minute. Johanne Mongeau compare le Salon à un paquebot quittant le quai. « Le premier jour, il y a les manoeuvres de départ. Une fois le navire en mer, il s’agit de naviguer, d’éviter les écueils et les tempêtes, mais nous arrivons toujours à bon port le dimanche! »

 ??  ?? André Crochetièr­e, Claire Grenier et Johanne Mongeau. Absente de la photo : Ginette Lelièvre. La programmat­ion précise les horaires de plus de 1 200 écrivains qui se prêtent aux séances de dédicaces. Comme plusieurs, Marie Laberge éprouve toujours un...
André Crochetièr­e, Claire Grenier et Johanne Mongeau. Absente de la photo : Ginette Lelièvre. La programmat­ion précise les horaires de plus de 1 200 écrivains qui se prêtent aux séances de dédicaces. Comme plusieurs, Marie Laberge éprouve toujours un...
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Danièle Bombardier

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