Le Journal de Quebec

Admiration et respect

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Ce qui fascine en prenant connaissan­ce de ce qui a été dit ou écrit sur Pierre Péladeau, c’est l’admiration et le grand sentiment de respect qui se dégagent à l’égard de l’homme d’affaires, bien sûr, mais aussi de l’homme tout court. Sa grande compassion pour les gens, et ce, quel que soit leur statut social, était également l’un de ses traits caractéris­tiques.

UN HOMME DE COEUR

« Au Collège Jeande-brébeuf, quand il y avait un mauvais coup, c’était lui. Dans le temps de la guerre, croyez-moi, il n’était pas le plus dévoué au roi. Il avait le coeur grand comme ça. Il doit servir d’exemple, tant pour son sens des affaires que pour sa générosité. » — L’homme d’affaires Jean Coutu

UN HOMME D’ARGENT

« Il n’était pas seulement un des plus grands entreprene­urs québécois, il était un des plus grands entreprene­urs en Amérique du Nord. » — Paul Martin, alors ministre fédéral des Finances

UN HOMME CONFIANT

« Il est la preuve que c’est faux que les Québécois sont nés pour un petit pain » — Tour à tour Denise Filiatraul­t, Céline Dion et René Angelil

UN HOMME MODESTE

« Il est parti de rien et a atteint le sommet. Il fut le premier milliardai­re québécois. Et il est resté modeste, en ne se prenant pas pour ce qu’il n’était pas. » — Bernard Landry, alors vice-premier ministre du Québec

UN HOMME LIBRE

« Pierre Péladeau était un homme complèteme­nt libre. Rare que l’on puisse dire cela d’un homme à la tête d’un empire. C’est un homme que j’aimais et que je respectais profondéme­nt. Il va fortement nous manquer. » — Lucien Bouchard, alors premier ministre du Québec

UN HOMME CHARMANT

« Je perds surtout un ami qui aimait se confier à moi et réciproque­ment. Il se plaisait à voler des biscuits et des raisins ou à manger des crevettes pour divertir le personnel. Il ne ratait jamais une occasion de nous taquiner. C’était un homme charmant. — Johanne Dubé, alors directrice du marché Métro de Sainte-adèle

UN HOMME FIER

Pierre Péladeau était un homme fier de ses journaux et surtout de ses deux fleurons, comme il appelait, Le Journal de Québec et celui de Montréal. Il était donc des plus heureux lorsque Le Journal de Montréal devint numéro un dans son marché dans les années 1990, avec 300 000 exemplaire­s vendus. Et du Journal de Québec, qui fit de même dans l’est du Québec, avec plus de 100 000 exemplaire­s vendus par jour.

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