L’aquarium s’en sort
Pendant que le zoo vivait ses derniers moments en 2006, l’aquarium du Québec, de son côté, a bénéficié de tous les appuis qu’il lui fallait pour passer au travers de la crise.
Ouvert au public en 1959, l’aquarium a, lui aussi, été victime des affres du temps si bien qu’en 1999, une cure de rajeunissement des installations s’imposait. Fermé pour rénovations pendant deux ans, l’aquarium rouvrait lui aussi ses portes en 2002. Là également, les prix d’entrée furent vertement critiqués par les visiteurs qui le boudèrent pendant quelques années.
Mais à la différence du zoo, l’aquarium reçut de nouvelles subventions en 2006 (près de 7 millions de dollars) pour acquérir de nouvelles espèces et construire de nouvelles installations. Les prix d’entrée ont été ajustés à la baisse et une foule d’activités familiales furent créées afin de rendre les lieux plus attrayants.
UNE RÉUSSITE
Depuis 10 ans, d’importantes campagnes de publicité ont été réalisées au Québec et à l’extérieur et l’aquarium a développé son créneau en se spécialisant dans la faune boréale et arctique.
Selon cette publicité, « on y compte quelque 10 000 spécimens de poissons, de crustacés, de mollusques et de mammifères de 300 espèces différentes ».
La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) est maintenant gestionnaire du site. En 2016, la fréquentation de l’aquarium a atteint des sommets avec plus de 335 000 visiteurs pendant la saison touristique, soit d’avril à septembre. Une hausse de 5 % par rapport à 2015.