Le Drakkar voit l’avenir avec optimisme
Baie-comeau a tracé hier un bilan positif de sa saison
BAIE-COMEAU | La direction du Drakkar de Baie-comeau a dressé un bilan positif de sa 20e saison d’existence, qui s’annonce prometteuse pour l’avenir de la concession nord-côtière.
Malgré une élimination rapide en quatre matchs (face aux Islanders de Charlottetown) lors de la première ronde des séries, les dirigeants du navire se montrent satisfaits et voient de bon augure la suite des choses.
Après avoir connu la pire saison de toute son histoire (modeste récolte de 33 points) en 2015-2016, l’équipage a apporté de nombreux changements au cours de la dernière campagne, qui s’est soldée avec un bilan officiel de 26-32-6-4 pour un total de 62 points, une amélioration de 29 au tableau.
PROGRESSION
L’entrée en scène de jeunes matelots prometteurs (dont quatre choix de 1re ronde en 2016), combinée à l’application d’un nouveau système de jeu avec le nouvel entraîneur-chef Martin Bernard, a finalement pris une tournure positive.
Plus jeune formation du circuit Courteau, le Drakkar est parvenu à se classer au 13e rang du cumulatif tout en terminant la saison avec 12 joueurs âgés de 17ans et moins dans son alignement. Ces derniers ont beaucoup appris et progressé au cours des derniers mois.
«En tenant compte de tous les éléments, c’est assez exceptionnel de voir la performance de l’équipe en deuxième moitié de saison. En 20 ans, j’ai rarement vu un tel phénomène, et c’est vraiment le fun pour le futur», a commenté le directeur général Steve Ahern lors du point de presse.
AN 2
De son côté, le pilote du navire, qui a officiellement célébré le 1er anniversaire de sa nomination, a également émis des propos encourageants sur le rendement affiché par sa jeune troupe.
«J’ai déjà vécu une telle situation à Shawinigan, mais je crois qu’ici, nous sommes même en avance sur notre processus de développement. Quand je regarde le rendement du club dans le dernier droit et durant les séries, je ne peux qu’être satisfait et, tout comme les joueurs, j’ai déjà hâte à l’an 2», a ajouté Martin Bernard avec beaucoup d’optimisme.