Le Journal de Quebec

Baseball majeur

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Les saisons se suivent mais…

Trois lanceurs qui l’année précédente avaient été les lanceurs victorieux lors du septième match de la Série mondiale ont été les perdants lors du septième match de la Série mondiale la saison suivante! En 1925, Walter Johnson a été crédité de la victoire lors du match ultime de la Série mondiale seulement pour être débité de la défaite dans la septième partie de la série de 1926. Lew Brudette l’a imité en gagnant le match décisif de la série de 1975 et a encaissé la défaite lors de l’ultime match de la série de 1976, tout comme Bob Gibson a célébré sa victoire dans le septième match de la série de 1967 et a été le perdant lors du match décisif de la série de 1968.

Sanctions plus sévères

Le baseball majeur va imposer des sanctions plus sévères aux joueurs trouvés coupables d’avoir utilisé des produits pouvant améliorer leurs performanc­es. Pour une deuxième infraction, le joueur sera suspendu pour 50 matchs au lieu de 25 tandis qu’une troisième infraction entraînera une suspension de 100 matchs au lieu de 80. Le joueur coupable d’une quatrième infraction écopera d’une suspension à vie. En 2016, le baseball majeur a effectué 8281 tests (6634 tests d’urine et 1647 tests sanguins), comparativ­ement à 8158 la saison précédente. Les tests d’urine sans préavis passeront de 3200 à 4800 en 2017 et de 350 à 1500 pendant la saison morte.

Décès de Dallas Green

L’ancien gérant des Phillies de Philadelph­ie Dallas Green, est décédé en mars à l’âge de 82 ans. Ce géant de 6 pieds 5 pouces à la voix de stentor n’a jamais connu beaucoup de succès comme lanceur puisqu’il a terminé sa carrière avec une fiche de 22-20. Mais il disait toujours en riant: «J’ai été un gagnant de 20 matchs dans les majeures, sauf que cela m’a pris huit ans pour y parvenir»! Green, le premier gérant à mener les Phillies au titre de la Série mondiale, soit en 1980, revendique aussi «l’exploit» d’avoir accordé à Pete Rose le seul grand chelem de toute sa carrière.

153 points produits n’ont pas suffi

Un frappeur qui boucle une saison avec une fiche de 153 points produits, 230 coups sûrs et une moyenne de ,346 devrait mériter le titre de joueur le plus utile à son équipe, non? Pourtant, Tommy Davis a connu une telle saison en 1962 et cet honneur lui a échappé. C’est son coéquipier Maury Wills qui lui a été préféré cette saison-là tandis que Davis a dû se contenter du troisième rang derrière Willie Mays. Wills n’avait frappé que pour ,249 mais il avait volé 104 buts cette saison-là tandis que Mays avait claqué 49 circuits.

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