Le déneigement coûtera plus cher que prévu à Québec
La Ville devra puiser dans sa réserve de 20 millions $
Confrontée cet hiver à plus de neige qu’anticipé, la Ville de Québec va devoir puiser dans sa réserve de déneigement de 20 millions $.
C’est ce que le vice-président du comité exécutif, Jonatan Julien, a fait savoir hier matin, en impromptu de presse, juste après le conseil d’agglomération. «On a déjà un peu dépassé les paramètres», a indiqué le conseiller municipal.
Pour les précipitations, l’unité de mesure utilisée est le millimètre équivalent en eau (mmee). Au-delà des 310 mmee – calculés entre le 1er novembre et le 15 avril de l’année d’après – la municipalité est contrainte d’aller piger dans la réserve. «Régulièrement, on rentre dans les paramètres. Cette année fait un peu exception. Il y a naturellement le temps supplémentaire des équipes en régie et il y a les ententes contractuelles», a ajouté M. Julien.
Vérification faite, Québec a reçu 336,8 mmee en date du vendredi dernier 31 mars. C’est un peu plus de précipitations que la moyenne annuelle. Au moment où la Ville fera son bilan des opérations de déneigement pour l’hiver 2016-2017, il faudra assurément y ajouter au moins la dizaine de centimètres de neige tombés cette semaine.
CENTRALISATION DE LA DÉCISION
À l’exception de la fameuse tempête des 12 et 13 décembre 2016, la Ville de Québec assure que le déneigement s’est bien déroulé. La centralisation à l’arrondissement de Sainte-foy-sillery-cap- Rouge de la prise de décision pour les opérations de déneigement fut concluante, selon le conseiller Julien.
«C’est un hiver qui a été rigoureux et difficile. En termes opérationnels, on ne peut faire mieux que ce qu’on a fait», a-til assuré.
Le principal avantage de cette façon de faire était de pouvoir «rabattre des équipes» de déneigement d’un arrondissement à un autre selon les besoins, a-t-il insisté.
« FAÇON OPTIMALE D’OPÉRER »
D’après Jonatan Julien, «c’était la façon optimale d’opérer. Il n’y a pas de contraintes budgétaires. Il n’y a pas de contraintes d’équipement. Mais, à quelque part, quand il tombe une précipitation, on doit la gratter avant de la ramasser. Et ça entraîne des enjeux».