« Je vais me sentir plus à l’aise en Chine »
– Lance Stroll
Lance Stroll disputera la deuxième course de sa carrière en F1 dimanche à Shanghai à l’occasion du Grand Prix de Chine, seconde étape du Championnat du monde en 2017.
Comme ce fut le cas en Australie lors de ses débuts il y a deux semaines, le jeune pilote montréalais s’y présente sans jamais y avoir couru.
«C’est ma première expérience là-bas, a-t-il indiqué, alors c’est un peu un voyage vers l’inconnu pour moi.
«J’ai apprivoisé le tracé à l’aide du simulateur de notre écurie à l’usine de Williams en Angleterre, mais rien ne vaut l’affronter en temps réel, ce que je vais faire dès vendredi matin.
«Disons toutefois que mon approche ne sera pas la même qu’à Melbourne, a expliqué le pilote de 18 ans. La piste de Shanghai est un vrai circuit de course et permanent, contrairement celui de l’albert Park, en Australie, où la proximité des murs est constamment une cause d’inquiétude.
«Je suis convaincu que je vais me sentir plus à l’aise en Chine, d’autant plus que j’ai maintenant l’expérience d’avoir piloté ma voiture de course pendant tout un week-end.»
Avantage Mercedes et Hamilton
Ce circuit de Shanghai, inauguré en 2004, a souri aux Mercedes ces dernières années.
Comme à Melbourne, un nouveau gagnant sera couronné dimanche puisque Nico Rosberg, parti à la retraite après avoir conquis le championnat en novembre dernier, ne sera pas sur place pour défendre sa victoire acquise l’an dernier.
Lewis Hamilton, qui veut certes venger son échec de Melbourne face à Sebastian Vettel et à Ferrari, est certes considéré comme le grand favori pour accéder à la plus haute marche du podium.
Il a en effet remporté le Grand Prix de Chine à trois reprises depuis 2011, dont la première fois il y a six ans, au volant d’une Mclaren.
L’an dernier, le Britannique avait connu des ennuis mécaniques dès la ronde initiale des qualifications, ce qui l’avait relégué en fond de grille au départ.
Il s’était classé septième à l’issue de la course de 56 tours.
On retiendra aussi de ce Grand Prix, fait rare, qu’aucun des 22 pilotes n’avait abandonné l’épreuve en 2016.