Le Journal de Quebec

Un avant-goût pour Raines

L’ex-voltigeur des Expos élu au Temple de la renommée s’est rendu à Cooperstow­n

- Pierre Durocher l Pdurocherj­dm

Tim Raines a beau être âgé de 57 ans, il était comme un enfant qui entre dans un magasin de jouets en visitant cette semaine chaque étage du musée du Temple de la renommée du baseball à Cooperstow­n.

«J’attendais ce jour-là depuis si longtemps. C’est incroyable de réaliser que je fais partie d’un tel groupe de joueurs. J’étais venu à Cooperstow­n lors de l’intronisat­ion de Gary Carter et d’andre Dawson et je ne pensais pas à ce moment-là que j’allais recevoir pareil honneur», a déclaré Raines lors d’une conférence de presse tenue hier.

Au cours de sa visite du musée, Raines a apposé sa signature à l’endroit où la plaque le représenta­nt coiffé d’une casquette des Expos sera placée à l’occasion de son intronisat­ion le 30 juillet prochain.

Il a aussi pu voir le coussin soulignant son 500e but volé dans les majeures, le bâton avec lequel il a frappé un coup de circuit lors de la Série mondiale de 1997 (l’un des trois circuits consécutif­s cla- qués par les Yankees), le bâton qu’il a utilisé lorsqu’il fut choisi le joueur par excellence du match des étoiles en 1987 ainsi que les souliers à crampons avec lesquels il a établi un record de 37 buts volés consécutif­s dans la Ligue américaine en 1995.

FIER DE REPRÉSENTE­R LES EXPOS

«Gary et Andre ont été admis en tant que membres des Expos et il était tout à fait logique que je représente cette équipe à Cooperstow­n», a expliqué Raines aux médias locaux, lui qui a porté les couleurs des Expos durant 13 de ses 23 saisons dans les ligues majeures.

«J’ai joué pour les Expos durant un plus grand nombre d’années que Carter et Dawson. Ma réputation, je l’ai forgée à Montréal.»

MOMENTS FORTS À NEW YORK

C’est toutefois dans l’uniforme des Yankees de New York que Raines a pu savourer deux fois la conquête de la Série mondiale, soit en 1996 et en 1998.

«Je n’oublierai jamais qu’en 1981, les Expos étaient venus à une victoire près de participer à la Série mondiale, a-t-il rappelé. Les Dodgers nous avaient battus sur un coup de circuit de Rick Monday en neuvième manche lors du match décisif et ils ont ensuite remporté la Série mondiale contre les Yankees.

«J’en étais à mes débuts à l’époque et je ne saisissais pas toute l’ampleur de cette occasion bousillée à Montréal, a souligné Raines. Je me souviens que j’étais resté cloué sur le banc dans l’abri durant une bonne vingtaine de minutes.

«Je regardais les joueurs des Dodgers célébrer sur le terrain et je me demandais à quel moment j’allais vivre de telles sensations.

«J’ai dû patienter durant 15 ans avant de pouvoir participer à une Série mondiale. Il avait fallu surmonter un déficit de 0-2 contre les Braves pour l’emporter.

«Les trois saisons passées avec les Yankees ont été les plus excitantes de ma carrière. On a gagné deux fois la Série mondiale et on est venu à une victoire près d’en remporter trois de suite.»

LE BÂTON DE BABE RUTH

Portant des gants blancs, Raines a passé beaucoup de temps à contempler les articles immortalis­ant Babe Ruth, l’ancienne gloire des Yankees.

«Je ne pensais jamais qu’un jour, j’allais avoir la chance de toucher un bâton utilisé par lui. Ce fut toute une sensation», a reconnu «Rock», qui était tout aussi impression­né par les souvenirs ayant appartenu à Ty Cobb.

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Tim Raines a eu droit à une visite privée du Temple de la renommée du baseball à Cooperstow­n, où il a pu voir quelques articles soulignant ses exploits, de même qu’un chandail qu’a porté son grand ami, ancien coéquipier et membre du panthéon, Andre...
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