Le Journal de Quebec

Devront mieux jouer en séries...

- DENIS POISSANT l ∫ Dpoissantj­dm

BUFFALO | C’est peut-être une bonne affaire dans le fond. Finir sur une trop longue séquence de victoires peut, parfois, donner l’impression à un club que la route sera facile en séries.

Ce ne sera pas le cas, soyez-en assurés. C’est officiel, le Canadien affrontera les Rangers, qui n’ont plus aucune chance de rejoindre les Blue Jackets.

Contre la troupe d’alain Vigneault, le Tricolore ne pourra se permettre d’essayer des petits jeux de fantaisie comme il l’a fait hier.

Pas épouvantab­le comme match, juste bien ordinaire. Et en séries, ça ne pardonne pas. C’est sûr que ce match n’avait plus de grande significat­ion pour le Canadien, qui s’est assuré du premier rang la semaine dernière.

Ne restait plus qu’à attendre la confirmati­on du duel contre les Rangers. On regardait attentivem­ent le pointage de leur match contre les Capitals hier soir, justement. L’intérêt était là encore plus qu’à Buffalo. Plus que deux matchs, et la vraie saison commencera.

Enfin...

L’IMPORTANCE DE WEBER

Bonne nouvelle: paraît que la blessure à Shea Weber n’a «rien de sérieux», Claude Julien a été clair là-dessus hier.

On le veut bien reposé pour le début des séries, et c’est parfait ainsi. Les deux pièces les plus importante­s dans l’échiquier de Julien pour faire un bon bout de chemin en séries sont Carey Price et Weber.

Son ancien partenaire chez les Predators, Roman Josi, lui a rendu un bel hommage dans un intéressan­t papier qu’il a publié hier dans The Players Tribune détaillant les qualités uniques de certains de ses coéquipier­s, dont P.K. Subban et son «facteur wow!». Et Josi a parlé en extra de l’impact exercé par Weber lors de ses années à Nashville, de son lancer hors norme, son côté intimidant.

«Une chose que j’ai toujours admirée chez lui est qu’il connaît rarement deux mauvais matchs de suite, écrit Josi. Il a cette incroyable capacité de rebondir. Quand je suis arrivé dans la ligue, c’était important pour moi de compter sur un tel mentor.»

Pas sûr que Tyler Ennis (et ses 175 livres avec équipement) aurait marqué de l’enclave, comme il l’a fait hier en se moquant d’un Nikita Nesterov nonchalant, si c’est plutôt Weber qui se dressait devant le filet.

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