La médecine cubaine lui redonne espoir
La qualité de vie d’un homme qui souffre d’un cancer du poumon s’est améliorée depuis qu’il prend des médicaments prescrits par des médecins de Cuba.
«La différence, c’est qu’au Québec les médecins vous disent qu’il vous reste un an à vivre. À Cuba, on vous donne l’espoir que vous pouvez vivre, c’est très différent», dit Clément Frigon, 62 ans.
MIRACLE
M. Frigon a reçu un diagnostic de cancer du poumon en novembre 2016. Les médecins lui ont donné un an à vivre. Dès qu’il a commencé ses traitements de chimio- thérapie, il avait constamment de la diarrhée, et il était amorphe et très fatigué.
RENDU À CUBA
C’est un ami qui lui a parlé des traitements offerts à Cuba. Il s’est donc rendu là-bas avec le système immunitaire complètement à terre.
Puis, après seulement une semaine à prendre des médicaments, dont un à base de venin de scorpion, il s’est senti revivre, et la chimiothérapie qu’il a poursuivie dès son retour au Québec ne lui donnait plus d’effets secondaires.
«Sur une échelle de 1 à 10 je suis parti à Cuba à 1 et une semaine et demie plus tard j’étais à 8. Ils ont changé mon alimentation et, surtout, ils m’ont donné espoir», dit M. Frigon.
Les trois traitements qu’il prend lui ont coûté 600 $ pour six mois. Quand il n’aura plus de médicaments, il appellera à l’agence Services Santé International et celle-ci en commandera à son médecin de Cuba pour les six mois suivants.
HUMAIN
Au Québec, lorsque M. Frigon a reçu son diagnostic, il s’est senti pressé, dans le bureau du médecin. Il avait à peine eu le temps de lui poser des questions.
Il affirme que comparativement au Québec, les services de santé à Cuba, c’est comme le jour et la nuit. Selon lui, tous les patients sont traités avec humanité et compassion.