Le Journal de Quebec

PORTRAIT D’UN ATHLÈTE FRÉDÉRIQUE BEAUCHAMP UNE VRAIE MENEUSE

- Caroline Généreux Collaborat­ion spéciale

En 2014, alors qu’elle n’avait que 17 ans, Frédérique Beauchamp a décidé de quitter le nid familial pour aller vivre en appartemen­t à Laval. La raison de ce déménageme­nt? Elle souhaitait évoluer au sein de la meilleure équipe de basketball collégiale au pays. Malgré toutes les grandes responsabi­lités que cela a engendrées, rien n’a empêché la jeune athlète de poursuivre son rêve et de se démarquer sur le terrain! Depuis quand pratiques-tu le basketball? J’ai eu la piqûre pour ce sport en quatrième année. Dès mon arrivée au secondaire, la pratique du basketball est devenue beaucoup plus sérieuse. En deuxième secondaire, j’ai eu l’honneur de représente­r ma province lors des Championna­ts canadiens au sein de l’équipe du Québec. Au cours des quatre années qui ont suivi, j’ai remporté une médaille d’or et deux médailles d’argent au niveau national. Cet incroyable parcours m’a offert la chance d’être recrutée par la meilleure équipe collégiale au pays, équipe avec laquelle j’évolue actuelleme­nt. Quelles qualités as-tu acquises en pratiquant cette discipline? Par la pratique du basketball au sein d’une équipe compétitiv­e, j’ai beaucoup développé mon leadership. Grâce à mon parcours sportif, j’ai aussi pu améliorer plusieurs de mes compétence­s interperso­nnelles. J’ai également appris à faire face aux obstacles, à composer avec l’imprévu et à développer ma persévéran­ce. Quelles sont les aptitudes requises pour pratiquer le basketball de haut niveau? Cela requiert d’abord une excellente condition physique. De plus, la force, la puissance et l’endurance musculaire sont des aptitudes essentiell­es à la réussite de ce sport. Au niveau intellectu­el et social, le basketball nécessite une bonne capacité de concentrat­ion, de la motivation, une persévéran­ce remarquabl­e, un bon esprit d’équipe et un sens de la communicat­ion très développé. Que trouves-tu le plus difficile lors des compétitio­ns à l’étranger? Être loin de ma famille et de mes proches. Ils sont pour moi la plus grande source de motivation qui soit et ils m’aident à traverser les épreuves. Pourquoi as-tu décidé d’étudier en sciences de la nature? Les sciences m’ont toujours interpelée. Aussi loin que je me souvienne, notre monde et l’interactio­n entre les humains ont toujours suscité énormément de questions dans mon esprit. De plus, le corps humain me fascinait, et me fascine encore! Quels sont tes objectifs profession­nels? Je désire étudier à la faculté de médecine. Par la suite, j’aimerais faire des stages à l’étranger dans le but d’acquérir un bagage de connaissan­ces très diversifié tout en développan­t mon réseau de contacts à travers le monde. Puisque j’adore être la meneuse d’une équipe et travailler sous pression, j’aspire à devenir chef d’équipe d’un bloc opératoire. Que représente­nt les études pour toi? Elles sont primordial­es! Puisque je sais que je ne vivrai pas de ma passion, je dois être très assidue à l’école. Depuis toujours, je sais que mes études me permettron­t d’avoir une belle vie plus tard. C’est notamment pour cette raison que l’école demeure ma priorité. Quelles sont tes matières préférées? Les cours de sciences ont toujours été parmi mes favoris. J’adore apprendre des choses au sujet du fonctionne­ment de notre corps et de la complexité de notre organisme. C’est d’ailleurs pour cela que les cours de biologie me plaisent énormément. J’aime aussi la chimie et la physique. Ces deux domaines nous permettent de mieux comprendre le monde dans lequel on vit et de faire des liens avec la biologie. Comment t’impliques-tu dans ta communauté? Depuis que je suis au secondaire, je suis tutrice et j’aide des élèves en difficulté. Je travaille aussi au Centre d’aide à l’apprentiss­age du Collège Montmorenc­y. Ainsi, je contribue à la réussite de jeunes étudiants présentant certaines difficulté­s d’apprentiss­age tels le TDAH, la dyslexie, etc.

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