Un coup dur pour Tesla
Notre sympathique gouvernement vient de donner une claque en pleine face à Tesla en supprimant l’incitatif/rabais de 8000 $ qui réduisait d’autant le prix des Model S et Model X.
En bref, dès que le prix d’une voiture dépasse les 75 000 $, elle n’est plus admissible au programme gouvernemental prévoyant un rabais de 8000 $ sur le prix de vente.
Je suis mal placé pour commenter cette décision puisque j’ai déjà «commis» un texte suggérant que si les acheteurs de Tesla étaient assez fortunés pour s’acheter une Model S, ils étaient assez riches pour se passer d’un tel incitatif.
Or, la balle me revient en pleine face avec, à compter du 1er avril, l’abolition du cadeau de 8000 $.
Tapez- moi sur les doigts ou passez vite chez Tesla.
DES PUBLICITÉS CONDAMNABLES
Changement de sujet. Parlons des pubs automobiles. La chose est pour le moins contradictoire.
D’un côté, nos responsables de la sécurité routière s’essoufflent, par divers moyens, de nous sensibiliser à des comportements plus sécuritaires au volant tandis que, de l’autre, les constructeurs automobiles ne cessent d’exhiber leurs produits dans des démonstrations de conduite agressive où le risque est jeté par-dessus bord.
Bref, on n’est pas loin de course automobile sur des routes publiques. Certains nous préviennent qu’il ne faut pas tenter de reproduire ce style de conduite dont les auteurs sont des professionnels du volant. Oui, je sais que j’ai moi-même, à une certaine époque, été coupable de ce genre de fantasme dans des émissions télé, mais je me suis converti au bon sens depuis quelques décennies.
Le pire commanditaire de ces chevauchées ridicules est sans aucun doute la firme Nissan, dont les voitures comme les VUS sont présentés dans des contextes qui vont complètement à l’encontre de ce que préconisent nos gouvernements, soit la sécurité routière.
Une Nissan Micra qui dévore le pavé est non seulement stupide, mais aussi un mensonge tant cette voiture est une poussette au lieu d’une berline grand sport. Je pourrais aligner ici des dizaines d’exemples de publicités fautives, mais je vous laisserai faire votre choix des artisans du mauvais exemple.
Dès que le prix d’une voiture dépasse les 75 000 $, elle n’est plus admissible au programme