Une occasion en or pour Véronic Dicaire
L’imitatrice pourrait conquérir de nouveaux territoires avec Céline Dion
Vedette établie en France depuis quelques années, Véronic Dicaire espère conquérir de nouveaux publics en assurant la première partie des concerts de Céline Dion en Europe cet été. «Pour se faire connaître, c’est une super belle stratégie», confie l’imitatrice au Journal.
Neuf ans après avoir épaté la galerie et amorcé une nouvelle carrière en grand en ouvrant les spectacles de Céline Dion au Centre Bell, Véronic Dicaire pourrait certainement répéter l’expérience au cours des mois de juin, juillet et août, alors qu’elle accompagnera la reine de Las Vegas dans une demi-douzaine de pays du Vieux Continent. Chaque soir, elle bénéficiera de 25 minutes non seulement pour «réchauffer la salle», mais pour faire valoir ses talents d’imitatrice, chose qu’elle avait si bien faite à Montréal en 2009. Cette série de représentations à guichets fermés avait propulsé son ascension en cinquième vitesse.
Véronic Dicaire devait suivre Céline Dion en Asie en 2014, mais l’interprète avait annulé sa série de concerts pour s’occuper de René Angélil, qui combattait un cancer.
«Je devais me greffer à cette tournée, relate l’imitatrice. C’est René qui avait insisté. Je faisais partie des plans qu’il avait élaborés. Il voyait ça comme une belle vitrine pour moi. C’était sa philosophie. Je suis contente qu’on poursuive dans cette voie même s’il est parti. Je trouve ça extrêmement touchant.»
SE FAIRE CONNAÎTRE
Cet été, Véronic Dicaire se produira donc devant des foules de plusieurs milliers de personnes, comme au stade de Nice, en France. Ses quatre prestations au O2 Arena de Londres revêtent aussi une signification particulière, parce qu’elles auront lieu dans un pays où elle n’a pas encore tenté de per- cer, comme celles qu’elle effectuera au Danemark, en Suède, en Allemagne et aux Pays-bas. «L’idée, c’est de faire bonne impression et m’assurer que tout le monde est prêt pour Céline, note l’artiste. Mais je veux aussi faire connaître mon nom et espérer qu’il y ait une suite. J’aimerais bien partir en Europe, faire mon show en français et traverser en Angleterre pour faire mon show en anglais. J’adorerais ça! J’ai fait quelque chose de semblable l’automne dernier. J’ai fait deux show en anglais à Rotterdam et Anvers. Ça avait été le fun pour mon équipe. On était surexcités! On venait de faire un show en français et 48 heures plus tard, on en faisait un autre en anglais. Ça avait été un beau feeling. »