Le Journal de Quebec

Penséedujo­ur

C’est un défaut de tout croire. C’en est un autre de ne rien croire. – Sénèque

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Comment arrêter de penser à un autre?

Je suis avec mon conjoint depuis dix ans et nous avons une petite fille de quatre ans. Mon mari n’a jamais été porté sur la chose sexuelle, mais avant d’avoir un enfant on avait quand même de deux à quatre relations par mois. Avec la naissance de notre enfant ça s’est espacé pour en arriver à une relation aux deux à trois mois. Ça ne semble pas le déranger et ça ne me dérange pas non plus.

Mon problème par contre, c’est que je pense de plus en plus à un collègue de travail qui me plait et à qui je sais que je fais de l’effet. Il s’en faudrait de peu pour que nous ayons une aventure et ça me fait de plus en plus peur. Je vous entends déjà me dire de me séparer pour être franche avec tout le monde avant de sauter la clôture. Mais comme nous avons acheté un appartemen­t ensemble il y a seulement un an j’hésite.

Je sais que mon conjoint m’aime encore malgré l’éloignemen­t physique. Mais moi, je ne sais plus si je l’aime d’amour ou si c’est juste de l’attachemen­t à un style de vie que j’aurais du mal à perdre du jour au lendemain, sans être certaine de ce qui va m’arriver ensuite.

Ça me fait mal d’être tiraillée ainsi, en même temps que j’ai honte de penser continuell­ement à un autre que celui avec lequel je vis. Je suis une fille normalemen­t fidèle et je me demande si c’est le sexe qui m’attire vers l’autre ou si c’est vraiment le signe que je n’aime plus mon conjoint. Comment savoir sans me tromper? Anonyme

La vie est faite d’essais, d’erreurs et de recommence­ments. Mais il existe une façon de se donner le maximum de chances de réussir dans cette grosse entreprise qu’est la vie. Qui plus est, la vie de couple. Et l’exercice consiste dans le fait de faire face aux difficulté­s en acceptant de les analyser pour comprendre ce qu’elles cachent, afin de trouver ce qu’on pourrait faire pour améliorer son sort. Sachez que posséder un appartemen­t ne sera jamais une raison suffisante pour rester avec quelqu’un. Car un appartemen­t ça se vend, alors que l’amour ça ne se commande pas. Mais avant de vous imaginer plus heureuse avec un inconnu, est-ce que ça ne vaudrait pas la peine d’investir dans une thérapie de couple pour vous permettre de mieux composer avec la situation, avant de faire un aussi grand saut dans l’inconnu?

Solution à un mal bien secret

J’ai lu avec intérêt la lettre d’une de vos interlocut­rices qui se plaignait de souffrir d’un mal qu’on appelle de l’incontinen­ce urinaire mais qu’elle appelait « son mal secret ». Je suis très empathique à son problème puisque j’ai moimême souffert de la même chose pendant plusieurs années avant d’oser en parler avec mon médecin.

J’ai tout essayé, à partir des protèges-fuites, des culottes d’incontinen­ces ainsi que des exercices pelviens pour corriger ce problème des plus incommodan­ts, sans y parvenir. C’est alors que je me suis décidée à en parler avec mon médecin, certaine que j’étais, de faire une descente de vessie.

Après examen il m’a rassurée et prescrit une médicament qui s’appelle : Détrol. Il s’agit d’ne petite pilule qui contrôle le cerveau, lequel contrôle la vessie, qui ensuite ne se déclenche que si elle est véritablem­ent pleine. Depuis que je prends Détrol, je n’urine qu’aux deux heures le jour et presque jamais la nuit. Pour moi ce fut miraculeux. FL

La toltérodin­e, élément constituan­t du Détrol, est un médicament qui agit sur les vessies hyperactiv­es en vue d’en calmer le fonctionne­ment anormal. Mais comme tout médicament, il peut avoir des effets secondaire­s indésirabl­es chez certaines personnes. C’est pourquoi le recours aux exercices du plancher pelvien s’avère le moyen idéal pour remédier au problème, à la condition d’avoir la patience et la rigueur d’une pratique quotidienn­e.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada