L’immobilier se porte bien au Québec
La tendance est encourageante, selon Royal Lepage
AGENCE QMI | Le marché immobilier est équilibré au Québec, selon une nouvelle étude de Royal Lepage qui s’inquiète des prix dans le sud de l’ontario et dans la région de Vancouver pour le premier trimestre de l’année.
«La tendance en Alberta, au Québec et dans les régions de l’atlantique est particulièrement encourageante. Nos préoccupations quant au marché immobilier canadien se concentrent sur les régions de Toronto et Vancouver», a mentionné Phil Soper, président et chef de la direction, de Royal Lepage.
Dans son Étude sur le prix des maisons, publiée ce matin, la compagnie de courtage immobilier soutient que le marché canadien est plus «sain en 2017 qu’il ne l’a été depuis des années, mais les risques de perte sont aussi beaucoup plus grands». Le prix d’une maison au Canada a augmenté de 12,6 % sur 12 mois pour atteindre 574 575 $ au premier trimestre de 2017.
«La province de Québec a émergé comme une superstar économique au Canada, bénéficiant du taux de chômage le plus bas en 40 ans et d’une croissance du PIB prometteuse. Par conséquent, le marché immobilier résidentiel de Montréal est marqué par des prix fortement sains et il est fort probable qu’une croissance se produise au cours de la prochaine année. Le marché immobilier de la région est l’un des plus sains au pays, avec une croissance moyenne sous la barre des 10 pour cent», a dit M. Soper.
RÉGIONS
Au premier trimestre, le prix agrégé d’une maison dans la région du Grand Montréal a grimpé de 4,9 % pour atteindre 367 702 $. Les prix ont aussi monté à Trois-rivières, Sherbrooke et Québec avec des hausses respectives de 6,1 %, 5,1 % et 2,7 % pour atteindre une moyenne de 208 154 $, 254 147 $ et 299 245 $.
«Pour la première fois en plusieurs années, les marchés immobiliers de Vancouver et de Toronto progressent dans des directions opposées. Le marché de Vancouver a perdu de la vitesse tandis que les consommateurs confus ont cessé toute activité après une série d’interventions maladroites de la part des trois niveaux de gouvernement. Alors que la pénurie de logements s’aggrave, Toronto s’est vu accorder sans effort le titre de marché immobilier canadien le plus en vue», a ajouté Phil Soper.