À la recherche de Zibanejad
L’attaquant des Rangers admet être beaucoup trop passif
NEW YORK | Mika Zibanejad a fait son mea-culpa. Si Chris Kreider agit comme un fantôme autant sur la glace que dans le vestiaire depuis le début de cette série contre le Canadien, Zibanejad a eu le courage de parler de son mauvais départ.
À sa sortie d’un entraînement de près de 60 minutes au Madison Square Garden, le centre de 23 ans a dressé un bilan honnête de ses performances après trois rencontres.
«Je suis beaucoup trop passif, a immédiatement répliqué Zibanejad. Je ne suis pas heureux de mon jeu.»
«Mais je sais ce que je peux faire, j’ai confiance en mes moyens, a-t-il pour- suivi. C’est à moi de trouver une façon de redevenir un attaquant dangereux. Pour y arriver, je dois me servir de ma rapidité et mieux contrôler la rondelle. Je ne le fais pas depuis le début. Il y a peu d’espace sur la patinoire, mais ce n’est pas une excuse. Je souhaite repartir à zéro pour le quatrième match.»
Depuis le début de cette série, Zibanejad a récolté une seule passe. C’était à la toute fin du dernier match sur le but de Brady Skjei.
«Je n’ai pas besoin de me le faire dire que je n’en fais pas assez et j’imagine que c’est la même chose pour mes coéquipiers, a répliqué le Suédois. C’est l’évidence même que nous devons mieux jouer. Nous devons générer plus d’occasions de marquer. AV (Alain Vigneault) n’a pas besoin d’y aller d’un discours enflammé. Nous connaissons nos rôles au sein de l’équipe.»
UNE SAISON PÉNIBLE
Acquis des Sénateurs d’ottawa le 17 juillet dernier en échange de Derick Brassard, Zibanejad n’a pas connu une saison à la hauteur des attentes à ses débuts dans la jungle new-yorkaise.
Ralenti par une fracture du péroné qui l’a contraint à s’absenter pour 25 matchs de la mi-novembre jusqu’à la mi-janvier, le centre de 6 pi 2 po et 222 lb a récolté 37 points (14 buts, 23 passes) en 56 rencontres.
«Même si j’ai eu une blessure sérieuse cette année, ça ne change rien à mon jeu en ce moment, a-t-il rappelé. Je dois mieux jouer. Je ferai des erreurs, le hockey restera toujours un jeu d’erreurs. Mais ça devient impardonnable quand les erreurs surviennent parce que je suis trop passif.»