Le Journal de Quebec

Une analogie avec le golf

- Jean-françois chaumont

NEW YORK | Alain Vigneault a parlé d’une mémoire à court terme comme solution pour son équipe. Il a tracé un parallèle avec Sergio Garcia et le golf pour décrire l’enjeu de la prochaine rencontre.

«Quand tu joues un mauvais 18 trous, tu ne peux pas y penser la fois suivante, a imagé Vigneault. Tu dois l’oublier et évacuer les mauvais sentiments de ton cerveau. Vous pouvez regarder le gagnant du Tournoi des maîtres cette année (Sergio Garcia). Il a oublié ses mauvais tournois et ses déceptions à plusieurs tournois majeurs. Plusieurs experts croyaient qu’il ne gagnerait jamais un gros tournoi. Mais il l’a fait. C’est la beauté du sport. Tu as toujours une opportunit­é de rebondir. Nous voudrons le faire lors du prochain match.»

Les Rangers ont perdu un sixième match d’affilée en séries au Madison Square Garden. Cette statistiqu­e peu enviable ne dérange pas trop l’entraîneur en chef des Blue Shirts.

«Je regarde une seule chose, c’est que dans les séries 2017, on a une défaite, a répliqué Vigneault. C’est un groupe différent, une équipe différente, une année différente. On a mal choisi notre moment pour jouer un match ordinaire dimanche. Mais ceux qui disent qu’on ne veut pas assez travailler et qu’on ne veut pas gagner ne savent pas de quoi ils parlent. On va travailler, faire des ajustement­s et on jouera nettement mieux.»

Au sujet des ajustement­s, Vigneault avait remodelé chacun de ses trios à l’entraîneme­nt. À la ligne bleue, Nick Holden devrait retrouver son poste pour la quatrième rencontre à la place de Kevin Klein.

L’attaquant Pavel Buchnevich pourrait également jouer un premier match dans cette série, mais Vigneault a refusé de le confirmer.

LE CALME D’UN VÉTÉRAN

À l’intérieur du vestiaire des Rangers, Derek Stepan cherchait aussi à calmer le jeu.

«On perd 2-1 dans cette série, a-til rappelé. Ils doivent gagner deux autres matchs. On sait qu’on doit être meilleurs dans tous les aspects, il n’y a aucun doute. Mais on est en bonne position et c’est loin d’être terminé. Personne n’est plus dur que nous envers nous-mêmes. On travaille très fort, mais on doit peut-être commencer à travailler plus intelligem­ment. Ce n’est pas un manque d’effort, c’est peut-être simplement mental.»

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