Patrick Bruel sincèrement ému
Le chanteur est touché par l’accueil des Québécois
Patrick Bruel est sincèrement ému par l’accueil des Québécois pour son spectacle dédié à son idole, la chanteuse française Barbara. Il a reçu pas moins de six ovations samedi soir, lors d’un spectacle qui comportait seulement quelques-unes de ses chansons, au Grand Théâtre de Québec.
Force est de constater que 30 ans après son premier passage dans la province, la connexion avec le public est plus forte que jamais. Rencontré dans sa loge alors qu’il sortait de scène, le chanteur était particulièrement touché par tout cet amour.
«J’ai une grande histoire, ici. Les Québécois m’ont adopté. On a vraiment fait un chemin ensemble. Mais ce n’est pas tant de venir ici. C’est de rester, d’être encore aimé, d’avoir du plaisir à être là. J’ai un plaisir à être ici qui fait de moi un homme un peu différent. J’ai un espace de liberté que j’ai sûrement ailleurs, mais que je ne m’octroie pas ailleurs qu’ici», a-t-il confié. Pen- dant deux heures, samedi soir, Patrick Bruel s’est livré avec émotion à travers les chansons de Barbara. La puissante chanson Perlimpinpin, qu’il introduit en évoquant les attentats de Paris de novembre 2015, constitue le point fort du concert. Bruel raconte qu’il n’y a pas un soir depuis le début de la tournée où son interprétation ne lui a pas valu une ovation instantanée.
UN SPECTACLE COSTAUD
Patrick Bruel affirme que ce spectacle n’est pas exigeant physiquement, mais plutôt mentalement: tout est dans l’interprétation.
«C’est très costaud pour le moral. Ça demande beaucoup d’efforts. Il y a des chansons qui viennent beaucoup me chercher même si je les ai chantées 60 fois.»
«Je me livre beaucoup émotionnellement. Ça me ramène à des choses très personnelles. C’est très psychanalytique, ce spectacle. Forcément, il y a des choses du passé qui ressortent.»
Patrick Bruel est en tournée au Québec avec son spectacle Bruel chante Barbara jusqu’au 22 avril.