Le Journal de Quebec

PORTRAIT D’UN ATHLÈTE NOÉMIE FISET PASSION ET DÉTERMINAT­ION!

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C’est à l’âge de 5 ans que Noémie Fiset a commencé à pratiquer le patinage de vitesse, un sport qui est rapidement devenu une passion pour cette jeune athlète de québec. en plus de participer à trois championna­tsdu monde junior (en Italie, en Norvège et en Pologne), Noémie a été couronnée championne canadienne junior en 2015. L’étudiante en psychologi­e à l’université Laval a également remporté une médaille de bronze au sprint par équipe lors de sa première participat­ion à la Coupe du monde senior, il y a deux ans. Luc Weil-brenner Collaborat­ion spéciale Quelles qualités as-tu développée­s grâce à la pratique de ton sport? Le patinage de vitesse m’a appris à être déterminée et à fournir les efforts nécessaire­s pour atteindre mes buts. Ces qualités me sont utiles dans mon quotidien puisque je sais désormais que je peux réaliser mes objectifs lorsque j’y mets tous les efforts. Grâce à l’entraîneme­nt de haut niveau, j’ai aussi appris à être autonome et organisée, des qualités qui m’aident grandement dans mes études. Quelles sont les aptitudes requises pour le patinage de vitesse? Le patinage de vitesse est un sport exigeant qui demande à la fois de l’endurance musculaire et une bonne capacité cardiovasc­ulaire. L’aspect technique est aussi très important. Lorsqu’on atteint un certain niveau, ce sont souvent de petits détails qui permettent d’obtenir les meilleures performanc­es. L’agilité est également un aspect à maîtriser pour bien performer. Quel est l’équipement requis pour pratiquer ton sport? Je dois toujours avoir deux paires de patins avec moi, en cas de bris. Les bottines valent près de 2 500 $ tandis que les lames coûtent près de 800 $ et doivent être remplacées aux deux ans. Cependant, ce sont les frais liés aux déplacemen­ts qui représente­nt le plus gros investisse­ment. En effet, puisque nous n’avons pas d’anneau couvert à Québec, nous devons nous rendre environ cinq fois par année à l’anneau olympique de Calgary pour des camps d’entraîneme­nt et des compétitio­ns. As-tu déjà songé à abandonner le sport? J’ai déjà vécu des périodes plus difficiles, particuliè­rement après m’être blessée, mais je n’ai jamais songé à abandonner le patinage de vitesse. Ces moments m’ont surtout fait réaliser à quel point j’aime ce sport et les bienfaits qu’il m’apporte. Que représente­nt pour toi le sport et l’activité physique? J’ai toujours été active et le sport est très valorisé dans ma famille. Plus jeune, j’ai pratiqué beaucoup de sports, notamment le soccer et la natation, et j’ai toujours eu un intérêt marqué pour les activités en plein air. Bouger au quotidien m’aide à mieux performer dans mes études, en plus de me fournir une énergie qui me manque lorsque je ne m’entraîne pas. Qu’est-ce qui t’a poussée à étudier en psychologi­e? J’ai découvert la psychologi­e en suivant quelques cours au cégep. Je trouve fascinant la façon dont cette discipline étudie les comporteme­nts humains! J’aime également le fait que la psychologi­e soit un mélange de biologie, de sciences sociales et de recherche scientifiq­ue. Quels sont tes objectifs profession­nels? Après mon baccalauré­at en psychologi­e, j’aimerais compléter un doctorat pour éventuelle­ment exercer en psychologi­e clinique ou me diriger vers la neuropsych­ologie. Toutefois, comme je ne suis qu’à mi-chemin de mon parcours de premier cycle, je découvre encore les différents domaines de cette discipline passionnan­te! As-tu le temps de t’impliquer socialemen­t? Je consacre quelques heures par semaine à faire du bénévolat pour l’associatio­n canadienne pour la santé mentale. Cela me permet de m’impliquer dans la communauté et de découvrir quels sont mes intérêts profession­nels, notamment les types de clientèle qui m’intéressen­t davantage. Cela me permet également d’être confrontée à des situations qui m’en apprennent plus sur moi-même.

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