« Une occasion manquée »
– Max Pacioretty
NEW YORK | Max Pacioretty avait les yeux rougis par les émotions. Encerclé par une dizaine de journalistes dans le vestiaire de l’équipe adverse au Madison Square Garden, le capitaine se forçait pour ne pas laisser couler quelques larmes.
Pacioretty avait le coeur brisé après ce revers de 3 à 1 et celle élimination dès le premier tour des séries en six matchs contre les Rangers.
«Je suis vraiment déçu, a dit l’américain. Nous avions une bonne équipe et nous avions une réelle chance de faire un long parcours cette année. J’ai le sentiment que c’est une occasion manquée. J’espère que cette adversité fera de nous une meilleure équipe dans le futur. Et c’est la même chose pour moi.
«C’est un jeu qui se décide par très peu de choses, a-t-il poursuivi. Nous avons eu un bon départ ce soir (hier) mais nous avons perdu le rythme. Je sais que tout le monde au sein de cette organisation croit en ce groupe. Du propriétaire jusqu’aux joueurs, nous savons que nous avons une bonne équipe. Mais le résultat n’est pas là.»
Jusqu’à la toute dernière seconde, Pacioretty croyait à une remontée.
«Je pensais que c’était possible de le faire, a-t-il répondu. Il n’y avait aucun doute dans notre esprit que nous pouvions y arriver. Pour cette raison, la défaite fait encore mal. Je ne pensais pas que notre saison se terminerait ce soir.»
Limité à une seule passe en six rencontres, Pacioretty n’a pas voulu faire le bilan de sa série sur le plan individuel.
«J’en parlerai à la journée consacrée au bilan de l’équipe», a-t-il répliqué.
crédit aux rangers
Dans un autre coin du vestiaire, Shea Weber avait également le moral dans les talons.
«Les Rangers ont une bonne équipe, tout comme nous, a rappelé Weber. Ils ont terminé au quatrième rang de leur division, mais ils avaient plus de points que plusieurs équipes dans notre division. Ils méritaient de gagner. C’était une série corsée, mais ils ont marqué les gros buts.»
À l’image de Pacioretty, Weber croit que le CH avait les ingrédients pour parcourir un long chemin en séries.
«Oui, nous avions le talent pour connaître un long printemps, a dit l’ancien capitaine des Predators de Nashville. C’est le pire sentiment possible quand tu perds en séries. Quand tu ne gagnes pas le dernier match en séries, tu n’es jamais heureux. Il y a toujours 29 équipes malheureuses.»