Le Journal de Quebec

Saison ordinaire pour les produits dérivés

Le Tricolore n’a pas répondu aux attentes

- Amélie St-yves

Cette saison ne passera certaineme­nt pas à l’histoire chez les commerçant­s de produits dérivés de la Ligue nationale de hockey (LNH) qui ont perdu l’occasion d’améliorer leurs profits pendant les séries alors que le Canadien a subi une éliminatio­n hâtive, samedi.

Il n’y avait pas encore de nouveaux rabais sur les chandails du Tricolore hier après-midi dans les boutiques, mais ça ne saurait tarder.

«Il avait fallu refaire des commandes puisque cette année, les gens pensaient que le Canadien allait faire son temps dans les séries. On n’avait pas mis de rabais sur les chandails du CH, mais là on va en mettre», explique le gérant de l’entrepôt du Hockey Stéphane Drouin.

La majorité des chandails des équipes de la LNH n’étaient déjà pas vendus à plein prix depuis quelques jours. Ils étaient réduits autour de 30 %, car c’est la dernière année que Reebok est le commandita­ire officiel des chandails. L’an prochain, le contrat ira à Adidas.

«C’est des rabais pour sortir le stock, pour faire de la place au nouveau matériel 2017-2018», affirme la gérante de la boutique Au hockey, Kelly Lebel.

Comme le Canadien n’avait pas fait les séries l’an passé, c’est donc la deuxième année de suite où ce n’est vraiment pas la cohue sur les produits dérivés en avril et mai.

RESTAURANT­S

Les restaurate­urs quant à eux se réjouissen­t toujours de l’ambiance amenée par les séries éliminatoi­res, mais certains en tirent moins de revenus, parce qu’il n’y a qu’un service par table, et les gens restent souvent en place jusqu’à la fin du match.

«Depuis le début des séries, nos plus grosses soirées en terme d’opérations, c’était souvent les soirées où il n’y avait pas de match. Le roulement de clients est plus fort», explique le gérant de la Cage de Lebourgneu­f, Jean-claude Leclerc.

Ce n’est toutefois pas une logique absolue. Au Boston Pizza du boulevard des Gradins par exemple, on n’a pas noté de baisse les soirs de match, car les gens consomment tout au long de la partie et ça revient au même, selon la superviseu­re Marie-ève Bouchard.

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«On n’avait pas mis de rabais sur les chandails du CH, mais là on va en mettre», a dit le gérant de l’entrepôt du Hockey Stéphane Drouin.

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