« Le troisième lien est urgent », selon Blaney
Le retrait de Lévis du projet de SRB change la donne
Le projet de troisième lien est passé en mode «urgent», maintenant que celui du SRB est mort et enterré à Lévis, selon le candidat à la chefferie conservatrice Steven Blaney.
«C’est une aberration qu’on n’ait pas encore enclenché ce projet-là», mentionnait-il en marge d’une annonce sur ses nouvelles mesures entourant l’accès à la propriété (voir autre article). Saluant la décision de maire Gilles Lehouiller de renoncer au SRB sur le territoire lévisien, M. Blaney a indiqué qu’il interpellait maintenant le gouvernement fédéral pour qu’il «soutienne Québec dans un appel de proposition pour enclencher le projet le plus rapidement possible». Pour M. Blaney, la solution à la congestion routière passe directement par un tunnel, relié au pont de l’île d’orléans.
PAS PLUS DE VOITURES
Il réfute également les arguments selon lesquels un troisième lien ferait augmenter le nombre d’automobiles en circulation dans la région. «Le pont PierreLaporte, quand il a été construit, il n’y en avait pas de trafic, mais 30 ans plus tard, la population a doublé et il y a du trafic», a-t-il donné comme exemple pour contredire ce «mythe». «J’ai l’épiderme sensible sur cet argument. Au contraire, si jamais on faisait un troisième lien à trois voies et on se ramassait avec de la congestion, c’est la démonstration éclatante que cet ouvrage-là était dû et qu’on est en retard», a-t-il indiqué.
«Présentement, on est en train de créer une zone extrêmement dense à l’entrée des ponts», a-t-il affirmé, alors que l’est n’est pas desservi, selon lui. «On dit qu’on veut être ouvert sur le monde, mais pour le moment la région n’est pas bouclée», a-t-il poursuivi.
AUTOCHTONES
Par ailleurs, M. Blaney, qui propose aussi que les Autochtones paient des impôts, a affirmé que l’appel du chef des Hurons-wendat, Konrad Sioui, avait été entendu et qu’une rencontre était prévue au cours des prochaines semaines. Interrogé par Le Journal la semaine dernière, M. Sioui avait qualifié cette mesure «d’intégration forcée», en ajoutant que les Premières Nations payaient déjà des «sommes faramineuses» en impôts et en taxes.