Le Journal de Quebec

La Bourse pour Goodfood

Le service de livraison de repas met les Bouchées doubles

- Emmanuelle Gril

Le Marché Goodfood, Cette entreprise québécoise spécialisé­e dans les repas prêts À Cuisiner, fera Bientôt son entrée en Bourse. De l’argent frais qui permettra de développer de nouveaux marchés et de mettre encore plus de Consommate­urs devant leurs fourneaux!

Avec plus 200 000 boîtes distribuée­s chaque mois au Québec, en Ontario et, depuis quelques semaines, dans les provinces maritimes, le Marché Goodfood surfe résolument sur la vague de popularité des repas prêts à cuisiner, commandés par internet et livrés à domicile.

Si bien que l’entreprise montréalai­se ne cesse de croître depuis sa création, en 2014, avec une augmentati­on moyenne de 30 % par mois. Elle compte actuelleme­nt 200 employés et souhaite en embaucher plusieurs centaines d’ici la prochaine année. Il faut dire qu’avec son entrée en Bourse – la première entreprise québécoise à le faire depuis 2015 – elle va pouvoir mettre les bouchées doubles grâce à une injection d’argent frais.

«Nous avons réalisé une collecte de fonds auprès d’investisse­urs institutio­nnels pour un montant de 21 millions $. Les premières actions s’échangeron­t très bientôt. Cela nous permettra non seulement de consolider nos marchés actuels, mais aussi d’en développer de nouveaux, notamment dans l’ouest canadien», se réjouit

PRODUITS LOCAUX

son président, Jonathan Ferrari.

UNE CLIENTÈLE QUI SE DIVERSIFIE

Jonathan Ferrari a eu l’idée de créer Goodfood lorsqu’il était lui-même un jeune profession­nel dans le milieu de la finance. «Je voulais cuisiner et préparer mes repas afin de pouvoir contrôler les ingrédient­s et manger santé. Avec deux autres cofondateu­rs, nous avons donc lancé Goodfood pour répondre aux besoins de consommate­urs comme moi», raconte M. Ferrari.

À l’origine majoritair­ement constituée de jeunes profession­nels, la clientèle s’est peu à peu diversifié­e. Aujourd’hui, les familles représente­nt la moitié de la clientèle à qui les repas sont distribués chaque semaine et, récemment, les couples plus âgés ont commencé à s’intéresser à la formule. «C’est une bonne façon de faire une activité ensemble, de transforme­r la corvée des repas en un moment agréable», indique M. Ferrari.

Si les membres de Goodfood se retrouvent essentiell­ement dans les grands centres urbains, il s’en trouve aussi dans des villes de plus petite taille comme Val-d’or et Sept-îles, par exemple.

«Nous favorisons les produits locaux. Chaque boîte comprend une recette et tous les ingrédient­s frais nécessaire­s à sa réalisatio­n, dans les justes quantités. De cette façon, il n’y a aucun gaspillage», précise M. Ferrari. Il en coûte de 8 $ à 10 $ par portion, et les kits repas sont offerts en version classique, végétarien­ne ou familiale.

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Jonathan Ferrari, président de la compagnie, a eu l’idée de créer Goodfood lorsqu’il était un jeune profession­nel dans le milieu de la finance.

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