Pas de conséquences selon une étude
AGENCE QMI | Une étude menée par l’institut de recherche Rotman du Centre des sciences de la santé Baycrest de Toronto a révélé que des joueurs de hockey retraités n’ont pas subi de dommage cognitif significatif, malgré le jeu physique et des commotions cérébrales.
Les résultats de l’étude, dévoilés plus tôt au mois d’avril dans le Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry, ont montré qu’il ne semble pas y avoir de corrélation entre le nombre de commotions cérébrales subies par les athlètes et les résultats obtenus lors de tests de mémoire, d’attention et de traitement de l’information.
Malgré ces résultats encourageants, d'anciens joueurs de la LNH ont émis certaines réserves. C’est notamment le cas de l’homme fort Shawn Thornton.
«Il n’y a rien qui porte à croire qu’il faut s’alarmer, selon les résultats, alors ce sont de bonnes nouvelles», a commencé par dire le choix de septième ronde des Maple Leafs de Toronto, hier, au Toronto Star.
Toutefois, celui qui a disputé 705 rencontres avec les Blackhawks de Chicago, les Ducks d’anaheim, les Bruins de Boston et les Panthers de la Floride croit tout de même que les nombreuses commotions qu’il a subies ont eu des conséquences, notamment sur sa mémoire.
«Parfois, je n’arrive pas à trouver le nom d’anciens coéquipiers avec qui j’ai joué pendant sept saisons. Je sais que ce sont des problèmes que tous les gens expérimentent avec l’âge, mais je crois que c’est plus que ça.»
L’étude a été menée pendant quatre ans, en comparant les résultats d’anciens joueurs de la LNH à ceux de groupes de comparaison.