Le Journal de Quebec

Le modèle américain de Lowe’s s’implante chez RONA et Réno-dépôt

- PIERRE COUTURE

Le modèle américain de Lowe’s s’implante progressiv­ement chez RONA et Réno-dépôt. D’ici quelques mois, plus de 50 magasins compteront des sections d’électromén­agers au Québec.

Aux États-unis, Lowe’s est le plus gros vendeur d’appareils électromén­agers dans le secteur du commerce au détail.

L’entreprise américaine, qui a acquis l’an dernier la chaîne RONA et Réno-dépôt, ne cache pas ses ambitions de devenir un joueur incontourn­able dans ce créneau au Québec et au Canada.

« ON BATAILLE FERME »

«L’électromén­ager fait partie maintenant de l’offre que les bannières RONA, Réno-dépôt et Lowe’s vont offrir. On développe cette offre-là qui va devenir à l’ensemble de notre réseau», a indiqué au Journal le responsabl­e des achats chez RONA, Alain Brisebois.

Selon ce dernier, le marché de l’électromén­ager demeure «très concurrent­iel» au Québec.

«Il y a des gros joueurs. Alors, on bataille ferme pour aller chercher le consommate­ur. En bout de ligne, le consommate­ur va s’en trouver mieux servi avec de bons produits, un bon service et des prix excessivem­ent compétitif­s», a précisé M. Brisebois.

Des dizaines de postes à temps complet de conseiller­s spécialisé­s dans la vente de ce type d’appareils sont actuelleme­nt offerts partout au Québec.

COMPÉTITIO­N

Plusieurs analystes du secteur du commerce au détail se disent toutefois peu surpris par ce virage électromén­ager entrepris chez RONA et Réno-dépôt depuis quelques mois.

Le principal concurrent de Lowe’s, Home Depot, se spécialise dans la vente d’électromén­agers depuis plusieurs années au Québec.

«C’est un secteur qui fonctionne très bien pour Lowe’s aux États-unis. Ils ont décidé d’importer leur modèle ici», souligne l’analyste de la firme Richter, MarieClaud­e Frigon.

Le grand patron des magasins Brault & Martineau et Ameublemen­ts Tanguay, Yves Des Groseiller­s, a récemment dit craindre l’arrivée de Lowe’s en sol québécois en raison de la présence d’un concurrent de plus dans le marché.

«Moins il y a de compétiteu­rs, mieux c’est», a-t-il affirmé.

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