Tous les espoirs sont permis
Tous les espoirs sont permis pour le cinéma québécois cet été. Après une année difficile au box-office en 2016, le cinéma québécois jouera le tout pour le tout au cours des deux prochains mois en misant sur les sorties successives des suites des comédies à succès
Bon Cop, Bad Cop et De père en flic. «On joue gros, cette année», admet le président des Films Séville, Patrick Roy, qui distribue les deux films.
«2017 a bien commencé pour le cinéma québécois avec le succès des films Votez Bougon, Ballerina et C’est
le coeur qui meurt en dernier. Avec les Bon Cop De père en flic suites de et [deux des plus gros succès de l’histoire du cinéma québécois], on a bon espoir de poursuivre sur cette lancée. Ce sont deux films que les gens attendent depuis des années.»
GROSSES CAMPAGNES
Bon Cop Bad Cop 2 sera lancé en grande pompe la semaine prochaine (le 12 mai), 11 ans après la sortie du premier film qui avait récolté 12 M$ au box-office canadien (un record). Le film réunissant à l’écran le tandem Patr ick HuardCo lm Feore profitera d’une mise en marché à l’américaine et d’une sortie sur plus de 200 écrans au Canada, dont plus d’une centaine au Québec.
«C’est la plus grosse campagne de promotion qu’on a orchestrée depuis longtemps, assure Patrick Roy.
«On a acheté des panneaux sur les ponts, ce qu’on n’avait pas fait depuis longtemps, et on s’est assuré d’être très présent à la télévision et sur les réseaux sociaux. L’objectif est d’attirer le plus de gens possible dans les salles pendant le premier week-end. On veut partir fort pour pouvoir continuer dans la durée.»
De père en flic 2, qui prendra l’affiche le 14 juillet, aura aussi droit à une importance campagne de promotion. Et, fait intéressant, les deux films s’entraideront puisque la bande annonce de De père en flic 2 sera présentée avant les projections de Bon Cop 2.
«Comme on voulait sortir les deux films à l’été, le défi était de trouver une façon de laisser à chacun l’espace nécessaire pour qu’il puisse obtenir le plus grand succès possible, indique M. Roy. En laissant deux mois entre les deux sorties, les deux films ne se nuiront pas. Au contraire, je crois qu’ils vont s’aider.»