Le Journal de Quebec

John Gibbons refuse de lancer la serviette

Le gérant des Jays ne croit pas qu’une «vente de feu» résoudra le problème de l’équipe

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AGENCE QMI | Au terme d’une autre soirée décevante, le gérant des Blue Jays de Toronto, John Gibbons, n’a pas pressé le bouton de panique et croit que ses hommes vont retrousser leurs manches au cours des prochaines semaines.

La formation ontarienne continue de croupir dans les bas-fonds de la section Est de la Ligue américaine en vertu d’une fiche de 9-19. Mercredi soir, elle croyait pouvoir enlever les honneurs de sa série contre les Yankees, à New York, en prenant une avance rapide de 4-0. Cependant, ses lanceurs ont été incapables de tenir le coup et les Jays ont encaissé un revers de 8-6.

À la veille d’une visite chez les Rays de Tampa Bay ce week-end, Gibbons ne croit pas qu’une vente de garage précoce est la solution.

«À ce propos, nous aurons une meil- leure idée dans les mois à venir, a-t-il répondu au quotidien Toronto Sun lorsqu’il fut interrogé sur cette éventualit­é. Cependant, ça ne vaut pas la peine de réfléchir sur ça maintenant. […] Ce groupe a connu beaucoup de succès au cours des deux dernières années. Je sais ce qu’il faut pour que ça clique entre les gars et je connais leur potentiel. S’il y a une chose qui les caractéris­e, c’est qu’ils ne paniquent jamais et ils ne jouent pas à l’autruche.»

«Par contre, je sais qu’ils sont frustrés, mais ils n’abandonner­ont pas», a-t-il poursuivi.

DE MEILLEURS JOURS À VENIR?

Aussi, l’entraîneur-chef s’attend à mieux.

«J’ai toujours cru qu’au baseball, si vous êtes assez bon, vous serez dans le coup à la fin de la saison. Et si vous ne l’êtes pas, vous ne l’êtes pas. Il y a des formations qui sur- prennent et d’autres qui déçoivent. Souvent, cela est relié aux éléments que vous avez dans les majeures et également dans les mineures», a expliqué Gibbons.

«Il reste important d’approcher chaque journée pour essayer de gagner un match, parce qu’inévitable­ment, toute formation, bonne ou mauvaise, aura de bonnes séquences et de moins bonnes. Et de notre côté, nous espérons avoir traversé notre mauvaise série.»

UN NOUVEAU JOUEUR

Par ailleurs, Toronto a réclamé au ballottage le lanceur Neil Ramirez, désigné pour assignatio­n par les Giants de San Francisco. Celui-ci a été malmené cette année, allouant 15 points mérités en 10 manches et un tiers. Toutefois, il a totalisé 18 retraits sur des prises et alloué quatre buts sur balles.

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Le gérant des Jays, John Gibbons, ne croit pas que la saison de son équipe est déjà terminée.

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