Le temps presse pour l’assurancia
THETFORD MINES | Au bord du gouffre, l’assurancia de Thetford ne peut plus se permettre le moindre faux pas contre les Marquis de Jonquière. Si elle ne fournit pas des efforts constants de 60 minutes en finale de la Ligue nordaméricaine de hockey, la troupe de Bobby Baril risque de voir la Coupe Vertdure lui glisser entre les mains.
En retard 2-0, l’assurancia tentera de renverser la vapeur ce soir lors de la troisième rencontre présentée à Saguenay.
Pour espérer l’emporter, les représentants de Chaudière-appalaches devront éviter d’accumuler les déficits face aux champions de la saison régulière dans le circuit Godin. Dans les deux premiers affrontements, les Marquis ont expédié leurs adversaires au tapis en se forgeant des avances de trois et de quatre buts.
Thetford brûle ainsi beaucoup d’énergie à rattraper le temps perdu au lieu de répondre aux coups de ses adversaires.
«Nous commençons en retard et tu ne peux pas te permettre cela contre Jonquière, croit Baril. On a commis des erreurs défensives qui leur donnent des buts gratuits jusqu’à maintenant, ce qui n’avait pas été le cas dans les séries contre Saint-georges et Sorel. On a plus de marge de manoeuvre. Si nos 19 joueurs offrent des performances de 60 minutes, on met des chances de notre bord.»
ACCENTUER LA PRESSION SUR DESJARDINS
L’entraîneur-chef de l’assurancia souhaite accentuer la circulation devant Cédrick Desjardins. Bobby Baril sait pertinemment que le gardien des Marquis déteste sentir la présence d’attaquants dans son demi-cercle.
Cette pression sur l’exporte-couleurs du Canadien de Montréal et du Lightning de Tampa Bay a justement mené à trois buts de Thetford en deuxième période, samedi dernier, au Centre Mario-gosselin.
«Il sort le but de ses amarres quand il voit le trafic venir vers lui. C’est un bon gardien, mais il donne énormément de retours. Il ne contrôle pas beaucoup de lancers. On va continuer de mettre du trafic devant lui, mais on espère que les arbitres vont contrôler le fait qu’il a débarqué le but de ses amarres cinq ou six fois dans le deuxième match. Jonquière est le club le plus opportuniste, mais on peut faire virer cela de bord en travaillant encore plus fort.»