Le Journal de Quebec

À SENS UNIQUE

Les Rangers renversent les Sénateurs 4 à 1 et nivellent la série

- Jonathan Bernier l Jbernierjd­m jonathan. bernier @quebecorme­dia.com

NEW YORK | «Des erreurs, ça arrive. Mais il y en a certaines que l’ont doit éviter. Quand nous sommes en possession de la rondelle, il faut éviter de la perdre sans raison.»

Insatisfai­t de la façon dont ses coéquipier­s et lui s’étaient comportés lors de l’affronteme­nt précédent, Erik Karlsson avait pris soin de mettre tout le monde en garde à l’aube du quatrième affronteme­nt face aux Rangers.

Mais de la façon dont les Sénateurs ont joué, hier soir au Madison Square Garden, force est de constater que le message est passé dans le vide.

Dans une rencontre à sens unique, les Rangers ont triomphé au compte de 4 à 1, nivelant du même coup, à deux victoires de chaque côté, cette demi-finale de l’assocation de l’est.

Deux buts d’oscar Lindberg et deux passes de Tanner Glass ont jeté les bases de ce deuxième gain de suite des Blueshirts.

UNE FAIBLE OPPOSITION

Beaucoup plus affamés et rapides en récupérati­on de rondelles, les Rangers ont profité de la mollesse des visiteurs pour inscrire leurs trois buts.

Le pointage aurait pu être encore plus élevé si les locaux avaient capitalisé sur toutes les occasions découlant des erreurs et des revirement­s de leurs adversaire­s.

«On leur a offert beaucoup trop d’occasions de qualité. Alors que, de notre côté, nous n’avons pas été en mesure d’en provoquer suiffsamme­nt», a résumé Kyle Turris, une fois de retour au vestiaire.

Nick Holden a ouvert la marque après avoir provoqué un trois contre deux grâce à une lutte remportée aux dépens de Mark Stone.

Lindberg a inscrit son premier filet à la suite d’un tir bloqué par Michael Grabner. Sur le suivant, il a bénéficié de la combativit­é de Tanner Glass, qui n’a fait qu’une bouchée de Cody Ceci derrière le filet de Craig Anderson.

D’ailleurs, le gardien américain, déjoué trois fois sur 20 tirs, a cédé sa place à Mike Condon pour le début de la troisième période.

Celui-ci a été déjoué par Chris Kreider lors d’une supériorit­é numérique.

«C’était simplement dans le but de le reposer. Ça a également donné l’occasion à Condon de voir un peu d’action. C’est certain à 100% qu’on revient avec Andy, samedi», a expliqué Guy Boucher.

ÇA POURRAIT ÊTRE PIRE

La troupe de Boucher peut s’estimer bien chanceuse de rentrer à Ottawa avec une égalité de 2 à 2 dans la série. Cette confrontat­ion pourrait très bien être terminée à l’heure actuelle. À tout le moins, les Rangers devraient la mener 3 à 1.

Au cours des 262 mins 54 s de cette confrontat­ion, les représenta­nts de la capitale fédérale n’ont eu les devants que pendant 4 mins 11 s. En comparaiso­n, les hommes d’alain Vigneault ont mené pendant 149 mins 56 s.

En fait, c’est l’après-midi de rêve de quatre buts de Jean-gabriel Pageau qui est venu changer la donne.

D’ailleurs, avant que Turris ne prive Henrik Lundvist d’un jeu blanc, alors que le pointage était déjà de 4 à 0, il fallait remonter au début de la troisième période de cette deuxième rencontre pour voir un autre joueur que Pageau (Stone) tromper la vigilance du Suédois.

PAS DE CORRECTIFS MAJEURS

Pourtant, l’entraîneur des Sénateurs a minimisé le fait que son équipe semble dans le pétrin.

«Nous avons bien jouer lors de nos deux matchs à Ottawa, ils ont bien joué ici. Nous avons une série», a-t-il soutenu.

«Il n’y aura pas de correctifs majeurs à apporter. Il faut faire attention de ne pas frapper des jambières lorsque l’ont tir au filet, a-t-il ajouté. C’était un match sans histoire pendant une période et demie. Ensuite, ils ont profité de leurs occasions et nous n’avons pas eu de bonds en notre faveur.»

C’est une façon disons, positive, de voir les choses.

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