Le Journal de Quebec

Le cas d’erik Karlsson sème l’inquiétude

- JONATHAN BERNIER

NEW YORK | Manifestem­ent encore ralenti par la blessure au pied gauche qu’il traîne depuis la fin de la saison, Erik Karlsson n’est pas revenu au jeu en troisième période.

Déjà que ça va mal pour les Sénateurs, s’il fallait en plus qu’ils perdent leur quart-arrière (qui menait le circuit avant la rencontre avec 30 mins 16 de temps de jeu par match), les carottes seraient cuites.

«Il est probableme­nt correct. Je l’ai vu après le match et il marchait sans problème. Quand ça va mal, le mieux à faire pour un gars comme lui, c’est peut-être de se retirer et de laisser les autres jouer», a soutenu Marc Methot.

Des propos trouvant écho auprès de l’entraîneur Guy Boucher.

«Je ne vois pas pourquoi il ne serait pas là (lors du prochain match). Ce n’était que par mesure préventive», a-t-il martelé.

Toutefois, Kyle Turris ne paraissait pas si optimiste.

«C’est notre meilleur joueur. Il est un acteur important de nos succès. On devra trouver une façon d’aller de l’avant sans lui, a indiqué l’attaquant des Sénateurs, la main droite enrubannée dans un sac de glace. Les Penguins sont capables de jouer sans les services de Sidney Crosby. Nous devrons le faire également... si Karlsson ne peut revenir, bien sûr.»

DEUX CLAQUES QUI RÉVEILLENT

Avec ou sans leur défenseur vedette, les Sénateurs devront trouvé une façon de renverser la vapeur. Avec les habiletés et la rapidité des attaquants des Rangers, ils ne peuvent se permettre de causer autant de revirement­s à la ligne bleue adverse.

«C’est une question de discipline. Quand tu déroges de ton système, tu te fais compter des buts», a indiqué Marc Methot. Je suis certain qu’on verra beaucoup de séquences lors de la prochaine séance vidéo. C’est normal. Quand tu ne gagnes pas, personne n’est content.»

Ce qui est également dommage, c’est que les Sénateurs ont raté deux occasions d’acculer leurs rivaux au mur et de rentrer à la maison avec la possibilit­é de les éliminer.

«Ce n’est pas la fin du monde d’avoir perdu les deux matchs ici. Même que c’est peutêtre une bonne chose pour notre équipe d’avoir reçu quelques claques au visage. Ça réveille», a lancé Derick Brassard.

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