Duclos ne connaît pas la « solution » évoquée par le ministre Blais
Admettant que le dossier du pont de Québec «envenime les relations de la région de Québec», le ministre libéral fédéral Jean-yves Duclos soutient ne rien savoir de la «solution» évoquée par le gouvernement du Québec.
«La solution de M. Blais, je ne la connais pas. Il ne m’en a pas encore parlé. Il dit vouloir en discuter avec son gouvernement. Je respecte et je comprends que c’est un gros dossier», a soutenu M. Duclos, hier matin, en marge d’un point de presse.
PAS DE PROPRIÉTÉ
La semaine dernière, François Blais, ministre responsable de la région de la Capitale-nationale, a affirmé que «nous connaissons la solution» à privilégier pour le pont de Québec tout en excluant que Québec en devienne propriétaire.
D’autre part, et malgré les fortes réticences du maire Labeaume, le ministre Duclos a dit voir d’un très bon oeil la solution de créer deux sociétés indépendantes chargées de peindre et de mettre en valeur le pont de Québec.
L’hypothèse est suggérée dans le rapport de la firme Mallette commandé par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ).
Ce modèle «recueille l’assentiment de beaucoup de gens de plusieurs partis politiques, à Québec et à Ottawa, a insisté M. Duclos. C’est un modèle coopératif qui fonctionne ailleurs. Ce dossier-là va se résoudre par la coopération.»
CENTENAIRE DU PONT
Évoquant le «moment symbolique» du centenaire du pont, à l’automne 2017, Jean-yves Duclos espère «qu’on peut profiter de cette année pour faire une avancée importante. Ça dépend de la capacité des partenaires à travailler ensemble».
Le ministre fédéral s’est d’ailleurs réjoui du récent sondage Léger (commandé par la CCIQ) qui montre un fort attachement de la population au pont de Québec et un désir de marquer le centenaire de sa construction.
«C’est une excellente nouvelle que les gens soient derrière ce monument. C’est une motivation de plus pour continuer à travailler pour faire avancer ce dossier», a-t-il dit.
Les 75 millions de dollars promis par le palier fédéral pour la peinture du pont sont un «minimum», a réitéré M. Duclos. La sécurité de l’infrastructure ne fait aucun doute à ses yeux.