Le Journal de Quebec

Découragé de perdre son avocat

- KATHLEEN FRENETTE

Alors que son dossier revenait à l’étape des assises, l’ancien policier Jean-bernard Lajoie, accusé de trafic de cocaïne, a fait savoir au juge Raymond W. Pronovost que son avocat le «laissait tomber».

Selon ce qu’il a raconté en cour, l’horaire de Me Maxime Roy «serait trop chargé» et il dit avoir appris, vendredi dernier, que l’avocat «ne voulait plus le représente­r» après deux ans de procédures judiciaire­s.

Me Roy, pour sa part, a souligné au magistrat qu’«après une discussion franche et directe» avec son client, les deux hommes se retrouvaie­nt désormais dans «une position irréconcil­iable» et que c’est cette raison qui amenait son désistemen­t et non pas une question d’horaire.

Le dossier de l’ancien policier sera donc ramené devant la cour le 1er juin prochain et, d’ici là, ce dernier doit se trouver un nouvel avocat.

Découragem­ent

Au sortir de la salle, Monsieur Lajoie qui était accompagné par le représenta­nt du syndicat des policiers du Service de police de la Ville de Québec semblait découragé par la situation.

«Ça fait plusieurs milliers de dollars que je mets là-dedans pour en arriver là… Je ne sais pas encore ce que je vais faire», a-t-il mentionné.

Rappelons que Jean-bernard Lajoie est accusé de trafic de cocaïne, d’abus de confiance par un fonctionna­ire public et d’utilisatio­n non autorisée d’un ordinateur.

Les gestes liés au trafic de stupéfiant­s auraient eu lieu entre le 1er novembre 2014 et le 1er mars 2015.

Toutefois, selon des informatio­ns obtenues par Le Journal, bien qu’il s’agisse du dépôt d’accusation­s de «trafic», aucune transactio­n monétaire n’aurait été effectuée en lien avec ces accusation­s.

Quant à l’utilisatio­n du Centre de renseignem­ents policiers du Québec, les faits reprochés se seraient produits entre le 1er avril 2012 et janvier dernier.

Newspapers in French

Newspapers from Canada