Le Journal de Quebec

Du sport au bout des doigts

Une applicatio­n sera lancée pour faciliter la recherche de coéquipier­s où que vous soyez

- Roby St-gelais l Rstgelaisj­dq

S’inspirant des multiples applicatio­ns créées au fil des ans pour trouver l’amour, deux hommes de Québec s’apprêtent à lancer un concept semblable pour les sportifs. Et si tout le quartier se réunissait pour une partie de soccer?

Créée par deux mordus de sport originaire­s de la Rive-sud de Montréal, Samuel Gallant et Anthony Dubé, l’applicatio­n Time to Sports s’attaquera au marché canadien le 20 mai prochain sur les plateforme­s Apple et Android.

L’idée avec ce nouveau réseau social est d’aider ceux et celles qui désirent pratiquer leur sport favori à trouver des partenaire­s de jeu à proximité d’où ils se situent, que ce soit pour n’importe quelle discipline. Après s’être créé un compte gratuiteme­nt, l’utilisateu­r pourra créer un événement ou en rejoindre un déjà existant pour s’ajouter au groupe de participan­ts. Il sera aussi possible d’inviter ses amis par courriel et de partager sur les autres réseaux sociaux. Le système de géolocalis­ation de l’appareil permettra de dénicher les rassemblem­ents qui sont le plus près en précisant de quelle activité il est question.

«C’est un peu le Tinder pour les sportifs!» lance Samuel Gallant, qui a accepté de dévoiler l’applicatio­n en primeur au Journal.

UN BESOIN POUR LES SPORTIFS

Les deux jeunes entreprene­urs songeaient à cette idée depuis quelques années. Sans dévoiler un chiffre exact, ils estiment avoir investi des dizaines de milliers de dollars dans cette aventure jusqu’à maintenant.

«Ça a commencé que je voulais faire du sport après une journée de travail, mais je n’avais personne et je ne voulais pas aller à l’intérieur dans un gym. C’est là qu’on s’est dit qu’on voulait remédier à cela», explique M. Dubé.

Selon eux, cette applicatio­n répondra à un besoin spécifique que les autres réseaux sociaux, comme Facebook, ne peuvent ac- complir. Les sportifs qui voyagent régulièrem­ent et qui veulent jouer à un sport donné alors qu’ils ne connaissen­t personne y trouveront eux aussi leur compte, croient les fondateurs. «Il n’y a rien de semblable. Il y a des applicatio­ns pour la gestion d’équipes sportives, mais pas pour Monsieur et madame Tout-le-monde qui veut faire du sport. On veut que l’applicatio­n soit virale», ajoute M. Gallant.

GRANDES AMBITIONS

Samuel Gallant et Anthony Dubé font affaire avec le webmestre Christian Bouffard et la boîte Ultima Web Création pour leur projet. Ils visent plus de 200 000 télécharge­ments à travers le pays pour les trois premiers mois d’opération. «Plus il y aura de monde, plus ce sera facile de faire le sport désiré. On veut que ça prenne moins d’une heure», assure le duo.

S’ils se concentren­t pour la première année au Canada, ils nourrissen­t des ambitions beaucoup plus élevées à long terme. Selon leur succès, les États-unis suivront. Puis le marché mondial d’ici «cinq ans».

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Anthony Dubé et Samuel Gallant lanceront bientôt une nouvelle applicatio­n, qui, espèrent-ils, séduira tous ceux et celles qui aiment s’adonner à leur sport favori en groupe.
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