Le fédéral paiera le prix politique, dit Lehouillier
Tout comme le ministre Blais et le maire Labeaume, Gilles Lehouillier pense que le gouvernement fédéral paiera le prix politique de son «inaction» dans le dossier de la peinture du pont de Québec.
C’est ce que le maire de Lévis a indiqué hier au lendemain de déclarations semblables de MM. Blais et Labeaume. «Pour le moment, c’est comme une fuite en avant. Ça va rattraper très vite le gouvernement [fédéral], surtout qu’il y a une fête importante pour [le centenaire du] pont de Québec, a soutenu M.lehouillier. Si cet entretien-là n’est pas fait de façon adéquate, il y aura une note politique à payer quelque part […] Le gouvernement fédéral a pris un engagement ferme durant la campagne électorale [de 2015].»
RUMEURS
Le maire de Lévis a indiqué travailler avec la Ville de Québec sur les festivités du centenaire du pont, prévues pour l’automne prochain. Il n’en a cependant pas révélé la teneur précise.
Selon M.lehouillier, «l’inaction» politique permet par ailleurs aux «rumeurs» les plus alarmistes de prendre de l’ampleur.
«Je rencontre des citoyens qui me disent: “M. le maire, moi je pense que je ne traverserais pas sur le pont de Québec”», a-t-il regretté tout en assurant se fier au Canadien National (CN) et au ministère des Transports quant à la sécurité de l’infrastructure.