Sam Hamad rejoint son ancien chef de cabinet chez globatech
Il occupera la fonction de vice-président principal pour cette entreprise
L’ex-ministre libéral Sam Hamad retourne au privé et rejoint son ancien chef de cabinet chez globatech, où il occupera la fonction de vice-président principal.
Les nouvelles occupations de l’ancien député de Louis-hébert ont été annoncées par voie de communiqué hier matin, deux semaines jour pour jour après sa démission.
Sam Hamad aura pour mission d’appuyer le développement des cinq divisions de l’entreprise spécialisée dans «la conception et la réalisation de solutions et de services techniques pour bâtiments», peut-on lire.
En s’engageant dans globatech, Sam Hamad retrouve son ancien chef de cabi- net Luc Bastien, un libéral de longue date avec qui il a travaillé de 2008 à 2011.
Bastien, dont le nom avait fait surface dans la foulée du scandale des commandites, avait ensuite agi à titre de chef de cabinet pour Jean Charest, qui était alors premier ministre.
À l’automne 2012, il était engagé comme conseiller principal chez globatech.
CONTRATS PUBLICS
L’entreprise et ses filiales ont mis la main sur plus de 50 M$ en contrats publics depuis 2008, notamment avec le gouvernement du Québec.
Plusieurs de ces quelque 200 contrats ont été obtenus en partenariat avec d’autres firmes.
Le Journal a aussi constaté que le président de la compagnie, Gilles Shooner, a contribué à la caisse du PLQ à une quinzaine de reprises entre 2001 et 2015, pour un total de 12 300 $ en dons.
Sam Hamad, âgé de 58 ans, a quitté la vie politique le 27 avril dernier après y avoir consacré 14 années.
Il s’était retiré de sa fonction de président du Conseil du trésor l’an dernier. Il faisait alors l’objet d’une enquête du commissaire à l’éthique, en raison de ses interventions en faveur du projet de Premier Tech, dans lequel était impliqué l’ex-collecteur de fonds Marc-yvan Côté.
« CONQUÉRIR DES MARCHÉS »
«Un nouveau chapitre professionnel de ma vie s’ouvre aujourd’hui», a exprimé l’ancien élu, par voie de communiqué.
Le président Gilles Shooner a, quant à lui, déclaré que l’arrivée de Sam Hamad coïncidait avec la volonté de l’entreprise de «conquérir les marchés canadiens et internationaux». Sa nouvelle fonction ne prévoit pas d’activité de lobbyisme. — Avec la collaboration de
Marie-christine Trottier