Labeaume s’est assuré que les religieuses demeurent propriétaires
Régis Labeaume dit s’être assuré que les promoteurs immobiliers ne mettront pas le grappin sur le monastère des Ursulines malgré le déménagement prochain d’une cinquantaine de religieuses.
C’est ce que le maire de Québec a fait savoir hier en marge d’un point de presse. «On a bien fait de commencer à travailler en 2010. Aujourd’hui, on n’a pas de surprises. L’inquiétude que nous avions, Julie [Lemieux] et moi, c’est que des promoteurs veuillent dé- velopper les deux sites [celui des Augustines et celui des Ursulines]. Ça ne peut pas être vendu», a-t-il insisté.
Une cinquantaine de religieuses de cette vieille communauté quitteront leurs locaux patrimoniaux du VieuxQuébec, à l’automne 2018, pour s’installer à Beauport.
lieux plus ouverts
Avouant une certaine tristesse de voir partir les Ursulines, le maire Labeaume a ajouté que «pour nous, c’était prévisible tout ça. Les soeurs ont besoin de soins qui ne peuvent pas être donnés là».
Selon la conseillère Julie Lemieux, les Ursulines et la municipalité souhaitent que les lieux soient «plus ouverts au public» à l’avenir.
La Ville de Québec a par ailleurs investi 650 000 $ pour installer une soixantaine d’employés municipaux dans le monastère.
« page qui se tourne »
De son côté, le ministre de la Culture, Luc Fortin, a parlé d’une «page qui se tourne». Il s’est dit satisfait de constater que les Ursulines demeureront propriétaires de l’édifice et que leur souhait est de maintenir la vocation éducative de ces lieux patrimoniaux.